On savait que ce n’était qu’une question de jours. Les variants du coronavirus se déploient tellement rapidement que le dernier né baptisé Omicron allait forcément être détecté en Indre-et-Loire. C’est arrivé en ce 1er week-end de décembre, à peine quelques jours après les premières identifications dans le reste du pays.
Dans un communiqué, l’Agence Régionale de Santé écrit :
« Un homme de 29 ans habitant l’agglomération tourangelle a été testé positif à la Covid-19, le 2 décembre. Le séquençage du prélèvement a révélé, le samedi 4 décembre, que cette personne était porteuse du variant Omicron. Un seul cas contact a été identifié. Les deux personnes sont en isolement strict. »
Si de telles mesures sont prises, c’est que beaucoup de questions entourent encore cette nouvelle souche de la maladie. Quelle est sa dangerosité par rapport au variant Delta actuellement ultra-majoritaire ? Quelle est sa résistance face aux vaccins ? Les autorités essaient donc de gagner du temps pour trouver ces réponses avant qu’Omicron ne prenne trop d’ampleur, ce qui pourrait néanmoins arriver dans le courant de l’hiver. En attendant, c’est donc bien Delta qui est responsable de la 5e vague qui remplit de plus en plus les hôpitaux régionaux et nationaux. Un conseil de défense sanitaire est prévu lundi et pourrait donner lieu à de nouvelles annonces gouvernementales pour la gestion de la crise sanitaire qui dure maintenant depuis près de deux ans.
A noter que l’on ignore comment le patient a été infecté, par exemple s’il revenait d’Afrique du Sud où Omicron est apparu, ou même si il a voyagé récemment.