Elle est située Boulevard Béranger.
Surtout n’y allez pas que pour le café et le thé en accès libre et gratuit. La bibliothèque gourmande de Tours c’est un trésor appétissant en centre-ville, c’est tout nouveau et on va vous faire les présentations…
Ce lieu est géré par l’IEHCA, l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation. Ouverture mercredi et samedi 10h30-13h et 14h-18h30, mais aussi les jeudis et vendredis de 14h à 18h30. Pour y accéder, direction le 116 Boulevard Béranger, le siège de la Cité de la Gastronomie de Tours installé dans les beaux murs de la Villa Rabelais. Deux salles sont à la disposition du grand public : deux salons entièrement rénovés, remplis de tables, de chaises, de poufs… et bien sûr d’étagères garnies de livres (on trouve même quelques ouvrages sur la cheminée).
« Au total on doit avoir 500 ouvrages, et 9 000 avec la bibliothèque de recherche » raconte la responsable Agathe Gourdault-Montagne. Le fonds accessible regroupe essentiellement des titres récents, publiés dans les deux dernières années. On peut les consulter sur place à volonté, mais pas les emprunter : « L’idée c’est d’inciter les gens à aller acheter en librairie. » Vous trouverez ainsi un recueil des meilleures recettes au beurre (complètement simplissimes), les plats traditionnels de Copenhague ou de la cuisine de rue marocaine, plusieurs documents sur les alternatives à la viande voir sur la meilleure façon de se nourrir selon son cycle menstruel.
Au fil des rayons, il est question de vin, de bière, de viande, de café, de tartes… Il y a des romans, des BD, des essais, même des mangas ! Toujours avec l’idée de proposer des ouvrages en lien avec la cuisine ou la gastronomie. Les enfants ne sont pas oubliés puisqu’il y a un coin avec des histoires et un autre proposant des jeux de société autour de la nourriture.
Pour se poser, on a le choix entre les fauteuils, chaises, canapés… Ou la terrasse au calme à l’extérieur (juste pour le thé et le café, pas encore pour bouquiner). Des événements sont prévus régulièrement avec des dégustations, des conférences, des quizs pour enfants… « On souhaite que le public s’approprie ce lieu » nous dit Agathe Gourdault-Montagne. Certains livres intéresseront même les anglophones puisqu’ils sont écrits dans la langue de Shakespeare. L’ensemble sera régulièrement renouvelé, au fil des nouveautés.
Olivier Collet