Don Pasquale, opéra bouffe de Gaetano Donizetti ouvre la saison lyrique de l’Opéra de Tours.

Et sera diffusé sur le net, à défaut de pouvoir accueillir du public dans la salle.

Pour résumer cet opéra bouffe en trois actes, Don Pasquale est un célibataire, septuagénaire peu tendre avec son neveu Ernesto, qu’il préfère déshériter plutôt que de le voir avec une épouse qu’il désapprouve. Le vieux Don Pasquale choisit de se marier : ainsi, sa fortune ira à sa future chère et tendre. Le Docteur Malatesta lui propose son aide : pourquoi Don Pasquale n’épouserait-il pas sa sœur, la douce et docile « Sofronia » ?

En réalité, Sofronia n’est autre que Norina, la fiancée d’Ernesto : convaincue par Malatesta que le meilleur moyen de s’unir à Ernesto est d’épouser d’abord le barbon, Norina accepte le marché. Elle se montre vite une épouse infernale, malmenant le géronte qui commence à regretter son choix. Comprenant qu’il s’est fait berner, Don Pasquale reconnaît que le mariage n’est pas fait pour lui… acceptant de fait l’union d’Ernesto et de Norina.

Dans l’impossibilité de présenter au public cette œuvre, la Direction de l’Opéra avec à sa tête Laurent Campellone a opté pour une captation qui sera proposée au public sur le net, mais des pourparlers sont en cours pour une diffusion sur une chaîne de télévision.

Initialement prévue en version concert, c’est-à-dire sans décor ni costume ni mise en scène uniquement derrière un pupitre, c’est finalement une version avec mise en espace, un mixte entre les deux apportant plus de dynamisme à la représentation qui a été retenue.

Cette présentation a été faite lors d’une conférence de presse avec la présence de Laurent Campellone Directeur du Grand Théâtre, Frédéric Chaslin, Chef d’orchestre international qui a dirigé plus de 250 fois le Philharmonique de Vienne, Laurent Naouri qui tient le rôle de Don Pasquale, baryton international qui se produit dans le monde entier, Florian Sempey qui joue le rôle du docteur Maletesta, baryton international également, les habitués des Chorégies d’orange le reconnaîtront.

Dans une salle complétement modifiée, vide de spectateurs, la générale a permis les derniers réglages et malgré le manque d’applaudissements, les artistes nous ont dévoilé tout leur talent, avec Anne-Catherine Gillet soprano, dans le rôle de Norina, Sébastien Droy ténor dans celui d’Ernesto et François Bazola baryton-basse, le Notaire, Nicola Berloffa metteur en scène. Dans cette œuvre où le double masque théâtral de Donizetti arrive à son paroxysme, l’orchestre symphonique Région Centre-val de Loire/Tours et comme toujours là où on l’attend. Les chœurs ne sont présents que deux fois et à la fin du troisième acte et derrière un rideau de tulle qui les masque en partie de la salle mais leur talent arrive quand même à percer ce mur de tissus.

Roger Pichot

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