Avec un flashmob devant la cathédrale.
« La bamboche doit continuer » : c’est en somme le message envoyé par des professeurs de danse tourangeaux ce samedi après-midi, en référence à l’expression – désormais célèbre – utilisée par le préfet de la région Centre-Val de Loire d’une interview sur France 3. L’idée n’est pas de faire de grandes fêtes démesurées, de jouer avec le virus… Simplement de déconfiner les cours de danse, stoppés par la crise sanitaire.
Pour faire passer le message, les enseignants se sont donc rassemblés ce samedi après-midi vers 15h devant la cathédrale de Tours. Ils ont dansé sur une musique de Justice, remixée avec les propos du préfet sur la bamboche.
« C’est autant une revendication sociale qu’économique » nous expliquent les organisateurs de l’événement qui répondaient à l’appel national d’un mouvement baptisé « Dansez sinon nous sommes perdus ». Dans la foule qui réunit une soixantaine de personnes : des profs du privé ou du public, des représentants d’associations, de centres culturels ou de MJC. « Le confinement empêche de faire des cours en réel. Seul le distanciel est autorisé ce n’est pas du tout pratique. Ceux qui ont des salles privées sont en difficulté financière » déplore le collectif.
L’objectif serait donc d’obtenir rapidement l’autorisation du gouvernement pour reprendre des cours en conditions réelles, même avec dispositif sanitaire strict. Les profs de danse y verraient notamment la fin d’une incohérence alors que le Conservatoire de Tours peut lui poursuivre son activité.