En vue de simplifier les démarches
Entre crèches associatives et crèches municipales, pas toujours évident de s’y retrouver pour les parents devant inscrire leurs enfants en accueil collectif. Aujourd’hui, la ville de Tours possède en effet 725 places en crèches municipales (gérées directement par la ville) et 228 places en crèches associatives que la ville finance également en partie (460 000 euros par an). A première vue pour les parents, rien ne différencie l’une de l’autre, puisque les tarifs y sont identiques (sur la base du quotient familial). Cependant, on l’a vu dans le précédent mandat, le sujet peut se révéler parfois délicat, comme lors de la fermeture de la crèche associative Pom’Cassis à Tours Nord ou le déplacement des places de crèche municipale de Monconseil à la nouvelle crèche Leccia à Beaujardin…
Franck Gagnaire, le nouvel adjoint à la petite enfance de la ville de Tours, note une « forte évolution de la demande d’accueil en petite enfance depuis quelques années. » Pour preuve, il pointe l’augmentation du nombre de crèches privées : de 10 places en 2012 à 235 aujourd’hui. Une augmentation que l’on peut analyser comme une plus grande diversification de l’offre mais aussi une réponse à un manque des services publics avec le risque à terme d’une perte de mixité sociale, un point que soulève Franck Gagnaire pour qui « les crèches sont avant tout un espace de socialisation »
L’adjoint avance des besoins notamment sur Tours Nord en lien avec la poussée démographique du secteur, tandis que d’autres en ville connaissent à l’inverse un vieillissement de la population. Refusant d’être dogmatique sur le sujet, Franck Gagnaire note cependant que le nombre de places municipales et associatives est cohérent dans l’ensemble mais qu’il manque un schéma directeur pour la petite enfance (en cours de travail), afin d’avoir une orientation globale et commune à tout le territoire.
De ce schéma directeur, devrait émerger le projet d’un guichet unique pour les familles. Celui-ci permettrait aux familles de n’avoir qu’un seul endroit pour faire les demandes, que ce soit pour les places municipales comme aujourd’hui mais aussi pour celles associatives.