Vaccin contre l’hépatite C : des découvertes « importantes » à l’Université de Tours

Un brevet vient d’être déposé.

C’est une maladie qui entraîne – chaque année – 200 à 400 000 décès dans le monde. Et on estime que 70 millions de personnes sont infectées par ce virus, parfois sans le savoir. Nous parlons de l’hépatite C contre laquelle des équipes de recherche du monde entier continuent de se battre afin de trouver le vaccin le plus efficace.

Ce mercreid, l’Université de Tours, le CHU et l’Inserm annoncent des découvertes « importantes » avec le dépôt d’un brevet qui pourrait permettre de grandes avancées dans ce domaine.

L’hépatite C est une seule maladie mais les virus qui la causent n’ont pas exactement le même ADN. « En mélangeant des particules vaccinales de trois génotypes (les trois plus importants dans le monde), la protection cross-neutralisante, c’est à dire la capacité du vaccin à protéger contre plusieurs génotypes du virus, est significativement améliorée. L’équipe (tourangelle de Pr Philippe Roingeard, ndlr) est la première à procéder de la sorte avec le génotype 4, un virus très présent sur le continent africain, et contre lequel les candidats vaccins actuels ne protégeraient que très partiellement » explique l’Université.

Les chercheurs ont récemment publié deux articles sur leurs travaux, dans une revue européenne et une grande revue américaine. L’université de Tours est par ailleurs sur le point designer un accord d’exploitation de ce brevet avec la start-up biopharmaceutique tourangelle ViroCoVax, qui lancera très prochainement une une campagne de crowfounding pour développer ce vaccin.

L’infection chronique causée par l’Hépatite C est associée à de graves maladies du foie, qui peuvent évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie. Voilà pourquoi un vaccin serait nécessaire d’après les équipes de recherche.

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