Elle a attiré des milliers de personnes ce dimanche.
Ambiance grisonnante et un peu humide en début de journée puis parfaitement ensoleillée l’après-midi : la Braderie de Tours en a vu de toutes les couleurs pour sa 25e édition. Un événement commercial qui a particulièrement bien fonctionné avec une foule compacte, certains commerçants en rupture ou presque avant même la fin de la journée, et globalement une ambiance bon enfant. Notre équipe s’est promenée dans les rues du centre-ville… A défaut de ramener de vieux exemplaires du magazine Lui, des chandails, des tourteaux fromagers ou des sandalettes, elle a ramené de jolies photos et quelques citations, parfois très insolites…
« Luc, c’est le seul prénom qui ne se retourne pas. »
Un commerçant de la Rue Nationale qui s’appelle donc Luc (et qui a déjà dû faire cette blague 200 fois)
« Je trouve qu’il y a moins de brocante que les autres années »
Une habituée Place Jean Jaurès
« Tu veux voir un objet à cauchemars ? »
Un jeune homme Rue Charles Gille
« Dites monsieur, les dates ne sont pas trop proches ? »
Un client qui hésite à acheter des chocolats Place Jean Jaurès
« Je ne ferai plus jamais la Braderie un lendemain de fête. Ou alors je viendrais avec une veste à clous pour éloigner la foule. »
Un fêtard agoraphobe Place Jean Jaurès
« Il faut qu’on prenne des pralines pour Jaja ! »
Une femme Rue Nationale
« Allez, allez, allez ! Ici, c’est moins cher qu’en face ! »
Un vendeur de vêtements Place Jean Jaurès
« Une carte bancaire a été retrouvée, F. peut venir la récupérer sur le car-podium »
Le speaker de l’événement
« Attends ! Je ne sais plus où j’ai mis les billets dans mon sac… »
Une maman qui essaie de feinter pour ne pas acheter un pistolet à eau
« Voilà ce qu’on peut avoir pour 15€. On ne peut pas avoir mieux, faut en avoir conscience. »
Un vendeur Rue des Halles
« On prend la Carte Bleue. On n’est pas des camelots : on est en société. »
Le même vendeur de la Rue des Halles, décidément bien en verve
« Le prix – 80€ – ce n’est pas juste pour une chaussure. C’est pour la paire. »
Une femme pragmatique Rue des Halles
« Je t’ai envoyé deux paires de chaussures en photo. Tu me dis s’il y en a une qui te plait, et je regarde s’il y a ta taille. Bisous ! »
La vente par correspondance réinventée Rue des Halles
« On va être bien chargés… » « Oui, je trouve aussi. »
Rue Marceau, un couple qui a manifestement explosé le budget
« Ah ! A l’époque ils téléphonaient avec ça… Trop stylé ! »
Une passante émerveillée Boulevard Béranger
« Une belle soupière comme ça pour 1€, ce n’est pas cher ! »
Une Tourangelle Avenue Grammont (mais ce n’est pas pour ça qu’elle l’a achetée)
« Tu as vu le gros nez ? »
Une brocanteuse qui essaie de refourguer un jouet à un petit garçon Avenue Grammont
Photos : Laurent Depeigne