Miaou ! Un bar à chats en projet à Tours

Il pourrait ouvrir avant la fin de l’année.

C’est un commerce où l’on peut boire un thé, manger une pâtisserie… et caresser un chat. On en trouve à Paris, à Rouen, au Japon… Peut-être bientôt à Tours. Une jeune femme cherche actuellement à réunir les fonds et les énergies nécessaires pour créer le 1er bar à chats tourangeau. Elle s’appelle Ludivine Darmon.

Ludivine adooore les chats : elle en a deux, mais elle est aussi famille d’accueil pour matous, et héberge actuellement une chatte + ses trois chatons.

« Quand j’étais petite ma mère m’a laissé le choix entre un chien et un chat. J’ai choisi le chat sans hésiter. J’avais 6 ans et demi. Chez moi ça a déclenché un truc : j’ai une passion pour cet animal, j’ai acheté plein de livres… Aujourd’hui j’ai envie de transmettre tout ça. »

Une petite dizaine de chats pourraient donc évoluer dans ce salon de thé, avec des structures pour grimper, une pièce réservée pour faire dodo et s’isoler de l’agitation… Particularité : tous les animaux seraient adoptables, et un book rassemblerait des contacts d’associations pour découvrir encore d’autres chats qui ne demandent qu’à se faire accueillir dans une famille mais qui ne peuvent pas forcément évoluer dans l’établissement si ils sont malades, handicapés ou pas très sociables.

Pour la clientèle, des consignes claires : on se lave bien les mains à l’entrée pour éviter d’importer des microbes de l’extérieur puis on peut caresser les chats s’ils viennent vers nous, « mais pas les réveiller, les porter ou les forcer à quoi que ce soit » insiste Ludivine Darmon qui veut privilégier un espace restreint, donc avec une vingtaine de places assises… et de préférence à Tours Centre, voire à proximité immédiate du Vieux-Tours.

« Ce projet je l’ai vraiment lancé depuis le 1er mars, mais j’y réfléchi depuis un an, depuis que je cherche à regrouper mes envies professionnelles et mon amour des chats. »

Le chemin est encore long avant les premiers ronrons : la jeune femme doit passer deux formations (pour la partie alimentation de son commerce, et pour avoir l’autorisation d’accueillir des chats). Il faut aussi qu’elle sélectionne ses futurs fournisseurs (elle compte favoriser au maximum les produits locaux), meuble les lieux (à base de récup’ : elle a déjà commencé à stocker quelques pépites)… Sans oublier l’impératif de trouver une association partenaire et de réunir les financements nécessaires. Pour ce dernier point, elle vient d’ailleurs de lancer une campagne de financement participatif pour collecter 7 500€ avant fin juin : « j’y crois car à Rouen elles ont réussi à recueillir 9 200€ » nous explique-t-elle. A noter qu’un vétérinaire des bords de Loire a déjà accepté de parrainer son projet et se dit prêt à suivre la santé des animaux et que d’autres projets du même genre sont aussi en gestation dans la ville.

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