Tours FC, périphérique et bouteilles d’eau : à retenir après le conseil métropolitain de Tours

Il se tenait ce lundi soir aux Deux-Lions.

Ce lundi 20 mai, nouveau conseil pour les élus de Tours Métropole au siège de l’agglomération. Voici ce qu’on y a appris en bref…

 

Stationnement :

L’agglomération a touché 133 000€ grâce aux amendes (ou forfaits post-stationnement) adressées aux automobilistes qui n’ont pas payé leur parcmètre l’an dernier à Tours.

 

Football :

A peine trois jours après l’officialisation de la relégation du Tours FC en National 2 avec la perte de son statut de club pro, son sort s’est invité dans les débats.

Le conseiller métropolitain EELV a suggéré que les 271 000€ que paye Tours Métropole pour diverses prestations (comme des loges) soient redirigés… pas vers des pistes cyclables comme on aurait pu l’imaginer de la part de l’élu écologiste, mais vers le foot amateur.

Mauvaise proposition semble-t-il : le maire de Tours Christophe Bouchet lui a indiqué que ce n’était pas dans les compétences de la collectivité. Il a ajouté qu’il souhaitait globalement que les pouvoirs publics donnent moins d’agrent aux équipes d’élite mais leur garantissent des équipements à la hauteur pour pouvoir être au meilleur niveau et faire rayonner la ville. Il a enfin confirmé que la relégation du Tours FC n’entraînait en rien la fin du club et en particulier des activités du Tours FC Association avec ses différentes équipes de jeunes. Philippe Briand a lui demandé à sa vice-présidente aux sports Marie-France Beaufils de prnedre contact avec la direction du club pour envisager la suite.

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Périphérique :

On a reparlé du potentiel prolongement voire bouclage du périphérique de Tours via l’ajout d’une route entre la sortie de Saint-Cyr-sur-Loire et l’A28 via la route de Rouziers (RD2). L’écologiste Emmanuel Denis a rappelé son opposition évoquant les complexités d’un tel projet (obstacles légaux, coût financier et législation environementale restirctive). En face, Philippe Briand a confirmé son idée, imaginant un raccordement à l’A28 : “je préfère que les voitures tournent autour du périphérique plutôt qu’elles soient cul à cul avec des gazs d’échappement en ville. Je peux me tromper mais je pense que ça pollue moins” a noté le président de la métropole.

Selon l’élu tourangeau Yves Massot, 150 000 véhicules entrent chaque jour dans la métropole hors du périmètre du périphérique et 40% des camions qui stationnent à la halte de Parçay-Meslay vont dans le centre de Tours. Il a aussi dénoncé le grand nombre de cars Rémi “vides ou à moitié plein” qui circulent dans le centre de Tours. La région Centre-Val de Loire, qui les finance, appréciera…

La députée Sophie Auconie également élue de Tours Métropole a pour sa part rebondi sur l’hypothèse de la fin du train des primeurs reliant Perpignan à Rungis (un train de fret quotidien qui pourrait être remplacé par des milliers de camions si aucun accord financier n’est trouvé). La centriste estime qu’une partie de ses camions pourrait se retrouver sur l’A10 (un axe de transit entre France et Espagne) et veut monter un collectif pour sensibiliser la ministre des transports Elisabeth Borne aux conséquences potentielles de la disparition du train.

 

Aéroport :

Philippe Briand a encore dénoncé « le racket insupportable » de Ryanair qui demande des subventions pour ouvrir des lignes depuis l’aéroport de Tours. L’élu a ensuite indiqué que la prolongation de la ligne Tours-Marseille pour la saison hivernale s’est faite sans rallonge d’argent public, « ils l’ont fait quand même. Comme quoi c’est rentable. »

En moyenne chaque billet ayant Tours pour origine ou destination est subventionné à hauteur de 13€ par les pouvoirs publics. Une augmentation du nombre de passagers sans hausse de subvention ferait mécaniquement baisser ce chiffre.

 

Bouteilles d’eau :

Et à propos d’environnement, c’est peut-être un détail : mais les bouteilles plastique du conseil métropolitain ont été remplacées par des carafes d’eau et des verres. Donc ce sont des déchets en moins.

 

Coût du tram :

Philippe Briand a indiqué qu’une négociation était en cours avec la Société Générale pour faire baisser le coût de la dette de la première ligne de tramway d’1,3 million d’euros mais les discussions seraient « difficiles » d’après l’élu.

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