Le Bistrot N’home : Frais et maison

On a testé ce restaurant situé à deux pas des Halles de Tours.

A l’angle de la rue de la Serpe et de la rue de la Grosse Tour, à deux pas des Halles, se niche depuis 2013, le Bistrot N’home, tenu par le chef Guillaume Dallay et sa femme Laetitia. Dans cet ancien restaurant des compagnons, la déco a gardé des traces de ce passé : colonnes doriques, triangles et compas visibles dans la pierre. Une ambiance épurée, tamisée le soir et un poil classe, correspondant bien avec la gamme du restaurant en question.

Comme son nom l’indique déjà, au Bistro N’home on est en plein dans la bistronomie, cette tendance actuelle de restaurants alliant produits et menus de qualité pour des prix inférieurs aux grandes tablées. L’intermédiaire idéal pour bien manger sans trop se ruiner, en somme.

Ici, l’argument numéro 1 est le « fait maison ». Les produits sont issus de producteurs sélectionnés et partenaires (visibles sur le site du restaurant). Le soir, la carte est directe et va droit au but. La rareté étant souvent preuve de qualité dans la cuisine, elle se décline en seulement quatre entrées (dont deux ayant un supplément), trois plats et trois desserts.

Commençons donc par l’entrée. Nous nous laissons tenter par la truite de mer mi-cuite, accompagnée de chou fleur, d’une émulsion d’algue dulse et de citron vert. C’est frais en bouche, acidulé comme il le faut. Et si le chou fleur aurait pu faire peur à certains, qu’ils se rassurent : coupé en fines tranches, il s’allie parfaitement à l’émulsion d’algues, pour un côté terre-mer très appréciable. Le velouté de chataignes au foie gras et noisettes n’avait pas l’air mauvais non plus, d’ailleurs.//

Pour la suite, quoi de mieux pour tester un restaurant que des produits à l’apparence simple mais qui en disent souvent beaucoup ? Place donc à la pièce de bœuf à la plancha et sa sauce bordelaise accompagné des pommes dauphines. Ces dernières sont parfaitement aérées, n’alourdissant pas l’ensemble et laissant le bœuf exprimer toute sa saveur. Niveau cuisson, rien à redire. Pour la tendresse de la viande, on ne peut pas faire beaucoup mieux non plus. Seul regret : qu’il n’y ait pas plus de sauce dans l’assiette pour accompagner la viande.

 

Et le dessert alors me direz-vous ? Autant le dire, l’entrée-plat peut déjà être suffisant pour les appêtits modestes. Mais la gourmandise étant ce qu’elle est, on s’est laissés tenter par la Poire Williams pochée à la fève de « tonka » Belle Hélène, et on n’a pas regretté : un dessert gourmand mais qui reste frais, de quoi bien terminer ce repas.

 

A noter (et c’est suffisamment rare pour le signaler) : les enfants ont droit comme les grands à un menu travaillé adapté (ce soir là, pièce de bœuf ou cabillaud).

Au final, le Bistrot N’home s’en tire avec les honneurs. Un bémol néanmoins : l’accueil et le service, un peu froids, se sont montrés un cran en dessous de la cuisine proposée lors de notre venue.

Côté prix, comptez 25 euros pour l’entrée-plat ou plat-dessert et 29 pour l’entrée-plat-dessert (35 avec le plateau de 3 fromages en plus).

A tester également la formule Bistrot Express à 14,95 euros le midi composée du menu du jour avec entrée, plat et dessert unique selon l’approvisionnement et les envies du chef.

La page facebook du Bistrot N’home

 

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