« L’homme de la Mancha » à l’Opéra de Tours ce week-end

Info-Tours.fr s’est invité à la générale de la comédie musicale événement.

La comédie musicale « L’Homme de la Mancha », acclamée en 1965 lors de sa création à New-York puis à Bruxelles dans l’adaptation française de Jacques Brel en 1968, est interprétée dans une nouvelle production à l’Opéra de Tours avec des voix d’opéra.

Coproduit avec l’Opéra de Monte Carlo et le Capitole de Toulouse cet « Homme de la Mancha » mis en scène par Jean-Louis Grinda garde la tonalité lyrique grâce au jeu des chanteurs, qui se révèlent de véritables acteurs pour maintenir la vivacité d’une comédie musicale.

En Espagne, à la fin du XVIe siècle, Cervantès est incarcéré dans une prison, où il doit être entendu par le tribunal de l’Inquisition. Ses compagnons de cellule décident de le juger et, pour sa défense, l’écrivain propose de jouer une pièce, dont les acteurs seraient les prisonniers eux-mêmes.

Se déroulent alors les scènes où Don Quichotte, défie « le monde, enfin son monde » en combattant les moulins à vent, en mélangeant en permanence rêve et réalité, faisant d’une petite auberge un château, d’une prostituée une gente dame, d’un Gouverneur un aubergiste.

Le public adhère à l’histoire dans laquelle on lui raconte une autre histoire. Ainsi, alors que Cervantès ne quitte pas le cachot dans lequel il a été jeté, Jean-Louis Grinda réussit à créer différentes scènes par suggestion, avec simplement de légères transformations du décor ou des costumes de façon que le spectateur s’évade de ce huis-clos.

Quant à la distribution, Nicolas Cavallier prête tout son Rpanache et la sonorité de sa voix de basse au personnage de Cervantès/Don Quichotte, apportant entre autres toutes ses nuances à l’air célèbre de « La quête » (« Rêver un impossible rêve… »).

Sous la direction du chef Didier Benetti, Estelle Danière (Aldonza/Dulcinea) sait également trouver avec son talent de comédienne les accents exprimant les différentes facettes de ses rôles, et Raphaël Brémard est un Sancho Pança convaincant.
Enfin, la musique de Mitch Leigh, bien servie par l’Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire/Tours, accompagne avec ton son brio et sa puissance, avec des passages ou les percussions, font face aux voix des chanteurs lyriques.

Roger PICHOT

A voir vendredi 24 mars, samedi 25 à 20h et dimanche 26 mars à l’Opéra de Tours.

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