Sportifs de haut niveau et étudiants à Tours : double défi

Rencontre avec deux d’entre eux.

Mercredi soir, comme chaque année, les nouveaux étudiants inscrits à l’Université de Tours étaient invités à écouter des discours puis boire un coup à l’Hôtel de Ville de Tours. L’occasion aussi de récompenser cinq étudiants de la fac également sportifs de haut niveau, nous en avons rencontré deux :

Chloé Caumes pratique l’athlétisme (et surtout le 400m). Elle est titulaire d’un DUT Techniques de Commercialisation, et a fini 11ème au Championnat de France à Vineuil cette année dans le Loir-et-Cher avec un chrono de 57 secondes et 52 centièmes. A 20 ans, elle rentre cette année à l’IAE en apprentissage en licence professionnelle en banque : « je vais essayer de concilier au mieux les études et le sport, m’intégrer, donner le maximum, travailler et encore travailler pour atteindre mes objectifs. Je ne voulais surtout pas arrêter le sport, je trouve ça beau de pouvoir montrer aux autres étudiants que c’est possible de tout faire. Je vais avoir des horaires aménagés grâce au statut de sportive de haut niveau. Si je termine tard, j’essaierai de négocier mais sinon j’irai après les cours, par exemple de 18h à 20h tous les soirs. C’est un rythme que j’ai depuis le lycée, c’est fatiguant donc il faut aller chercher dans le mental les ressources nécessaires pour s’accrocher et continuer à persévérer. J’espère atteindre une finale aux championnats de France, une place en finale voir même un podium (les meilleures courent en 54 secondes, ndlr). »

Sur la scène de la salle des fêtes de la mairie également, Mike Bertili. Lui son sport c’est le Kick-Boxing et la Boxe Thaï. A Tours depuis 5 ans après la Guadeloupe d’où il est originaire, il est titulaire d’un Master « Santé Publique » depuis cette année et sur son palmarès il y a un titre de champion de France Universitaire en 2014. « Je pratique la Boxe Thai depuis 6 ans et en haut niveau depuis 4 ans. « C’est très compliqué de tout gérer, il faut beaucoup d’organisation, un timing serré. On sort de cours vers 17-18h, l’entraînement vers 18h30-19h… En rentrant il faut bosser les cours, repartir le lendemain. Dur psychologiquement et physiquement. Au départ la boxe c’était juste pour le loisir, me défouler. Jusqu’au jour où l’on m’a proposé un combat. J’y ai été et depuis je n’ai rien lâché. C’est quelque chose qui me permet d’être bien dans ma peau et dans mon cursus universitaire. Je n’aurai pas fait autant d’études sans la boxe. Quand j’ai réussi ma licence, j’ai hésité à arrêté quand j’ai vu le nombre d’heures que demandait le master. Je me suis laissé trois mois d’essai. J’ai prévenu mon coach que je risquais d’arrêter la compétition mais finalement ça c’est bien passé même si les résultats n’étaient pas là, j’ai terminé 3ème, car je passais plus de temps en cours qu’à l’entraînement. Cette année, je poursuis mes études en vue de devenir directeur d’établissement et je vais reprendre doucement l’entraînement car je suis en convalescence après une opération de l’épaule. Il ne faut pas brûler les étapes mais j’espère quand même aller aux championnats d’Europe voire du monde. »

Olivier COLLET

Citons aussi trois autres sportifs distingués par l’Université François Rabelais :

Azaïs Perronin : Athlétisme – 800 m Licence 3 Droit-langues, Médaillée Bronze au Championnat de France Universitaire 2015. Blessée en 2016. Chrono: 2’17″49

Sorey Morassi  : Karaté en Kata – Licence 2 Mathématiques, Vice-Champion de France Universitaire à Montbélliard (2016). Participation à des compétitions internationales.

Emilie Wendling : Hand-Ball N2 – IUT « Communication Institutionnelle », Capitaine de l’équipe universitaire avec une 7ème au Championnat de France Universitaire Elite (Tours 2016)

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