Les photos du jour d’Info-Tours.fr.
Il fallait bien que ça arrive un jour : laissés à l’abandon pour permettre leurs démolitions, les commerces du Haut de la Rue Nationale de Tours se cachent désormais derrière des palissades. Pas les petites barrières du chantier du tram, mais de hautes plaques de tôle de plus de 2m qui empêchent de voir le travail qui a commencé à l’intérieur. Pendant plusieurs mois, les ouvriers vont s’activer pour détricoter les terrasses qui laisseront place à deuix hôtels de prestige, des commerces et des logements à l’horizon 2020.
Signe que le travail a commencé, on aperçoit quelques lambeaux d’enseignes, il y a des bouts qui pendent, on entend des objets chuter au sol… Et puis, le voilà. Le regard dans le vide, braqué vers le tramway et le futur Centre de Création Contemporaine Olivier Debré également en chantier plus à l’Ouest. Le torse nu, il est immobile, il prend le Soleil par ce froid mardi d’hiver. Les mains dans la vide, il semble hésiter : faut-il rester ou s’enfuir ?
Celui qui est posé là, c’est un mannequin. Sûrement une relique extraite d’une boutique. Peut-être qu’un ouvrier a flashé sur l’objet et veut le ramener à la maison ? Ou alors c’est la mascotte du chantier ? Voire un Compagnon échappé du musée ? C’aurait été un modèle féminin, on l’aurait surnommé Paris, du nom de l’héritière des hôtels Hilton qui se dresseront bientôt ici. Mais non, c’est bien un homme, et tout de suite la blague est beaucoup moins efficace…
