Veni, Vidi, Vinci. Si vous voulez découvrir les inventions de Léonard de Vinci, plus besoin de vous déplacer au musée du Louvre ou au Clos Lucé d’Amboise : les salles obscures d’Indre et Loire suffiront à enrichir vos connaissances sur le virtuose italien de la Renaissance. Un film autour de l’artiste sort ce mercredi 31 janvier au cinéma : Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci réalisé par Pierre-Luc Grangon et Jim Capobianco (scénariste du dessin animé à succès Ratatouille mais aussi du Roi Lion).
Pendant la majeure partie des 97 minutes de visionnage, l’œuvre produite par les studios Foliascope transporte le spectateur non pas dans la ville d’origine de Léonard (Florence, en Italie) mais bien chez nous à Amboise, dans la cité du roi François Ier. Nous sommes alors en plein cœur du XVIe siècle, théâtre des inventions de Léonard de Vinci.
A cette époque, l’Italien, toujours accompagné de sa célèbre barbichette, va découvrir les moindres secrets de la médecine, tenter de voler comme un oiseau ou observer la lune. Le tout avec des images inédites d’Amboise puisqu’aucun film d’animation n’a été produit sur les terres de l’ancien royaume de France. Une première pour la ville qui, après avoir été mondialement reconnue pour son patrimoine historique, entre par le tapis rouge dans le monde de l’animation.
Ce dessin animé est doublé par les voix du doyen André Dussollier, de Marion Cotillard, double lauréate de l’Oscar de la meilleure actrice, et de la chanteuse Juliette Armanet. Un film d’animation, mêlant stop motion et 2D, qui met en lumière les dernières années de vie du Florentin, passées au château du Clos Lucé à Amboise.
À noter que pour fêter la sortie de ce biopic, deux expositions sont organisées à Amboise : du 8 janvier au 20 avril 2024 au Château Royal et du 3 février au 12 mai au Clos Lucé, lieu de décès de Léonard de Vinci en 1519. Les visiteurs peuvent y découvrir les décors du film ainsi que certains accessoires issus du tournage. De quoi inspirer petits et grands, en quête de devenir un jour, le Léonard de Vinci du XXIème siècle.
Mathis Blineau-Choemet