Polar, récit, comédie historique : on vous conseille 3 livres à l’accent tourangeau

La Touraine est une terre de littérature. On y trouve beaucoup d’auteurs/autrices, de tous styles. Et les événements consacrés à la plume ne manquent pas, de La Forêt des Livres à la fin de l’été en passant par Le Salon du Livre de Tours prévu ce samedi 4 novembre au Grand Théâtre, ou le salon spécialisé Polar sur Loire à la fin du mois.

Dans cet article, on a sélectionné trois nouveautés de plumes locales, ou qui ont un rapport avec l’Indre-et-Loire.

Les nénuphars se mangent par la racine du Tourangeau Denis Soubieux, aux éditions Il Était un Bouquin

C’est un polar écrit à quatre mains avec la Parisienne Monique Debruxelles. Le duo nous emmène dans le village « sinistre et sinistré » de Machecoulet. « Il y pleut souvent, beaucoup, et la rivière ne cesse de déborder. Une poignée d’habitants fantasques s’efforcent de vivre en écrasant leurs souvenirs sous les semelles de leurs bottes caoutchoutées. Mais deux nouveaux arrivants, un journaliste venu pour tenter de comprendre la raison de ces crues, ainsi qu’une étrange jeune femme, vont remuer la fange et pousser les habitants à sortir de leur léthargie » dit la présentation de l’œuvre à paraître le 15 novembre (14€, 6€99 en ebook). Dédicace le 25 novembre à Polar sur Loire.

On m’a piqué la Joconde, histoire ébouriffante de Léonard de Vinci par le Tourangeau Michel Douard aux éditions Eyrolles

Après Pasteur ou Vercingétorix, la collection des biographies romancées se poursuit avec ce nouvel opus sur l’un des peintres les plus célèbres du monde, par ailleurs mort à Amboise. Après avoir signé un livre du même genre sur Jeanne d’Arc, Michel Douard récidive avec cette aventure qui nous immerge dans la fin de carrière de l’artiste : « Dans son atelier romain, ce n’est pas la dolce vita ! Les commandes artistiques sont raflées par Michel-Ange et Raphaël. Ses compétences scientifiques et techniques sont ignorées. Ses pairs le méprisent : les peintres le considèrent comme un ingénieur et les ingénieurs comme un peintre. Sa rencontre avec François Ier va tout changer. Le jeune roi français invite Léonard pour une retraite dorée et inespérée. Mais quand le roi tombe en extase devant l’un des tableaux du vieux peintre, le portrait d’une jeune femme au regard magnétique, l’Histoire bascule… »

Tarif : 16€90.

Elle s’éloigne de Raphaël Cuvier aux éditions Le Chant des Voyalles

Ce roman part d’un titre de presse du 6 mars 1995, en Indre-et-Loire : « Une mère de famille se jette sous un TGV ». « Je suis le fils de la désespérée » écrit Raphaël Cuvier. Des années plus tard, l’auteur tente de recoller les morceaux dans sa mémoire fracassée. « Etant père à son tour, il comprend peu à peu les incapacités de cette femme avec qui il a partagé des moments de vie aussi fugaces qu’intenses. (…) Il ne doute pas que sa mère aimait ses enfants mais son mal-être entravait cet amour. Il lui arrivait de les oublier, comme lorsqu’ils se retrouvent seuls sur une plage. Elle ne supportait pas la déchéance sociale progressive de son mari, ni la dureté de ses propres parents qui la traitaient d’incapable. Quant aux médecins, ils n’ont pas réussi à la guérir. Bientôt, de plus en plus débordée par ce qu’elle appelle sa maladie, elle n’assume plus rien » écrit sa maison d’édition.

Tarif : 15€.

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