Et des précisions sur le nouveau centre d’injections à Tours.
Voici les dernières nouvelles liées au coronavirus en Indre-et-Loire… Ce lundi 10 mai, le bilan chiffré de l’Agence Régionale de Santé fait état de 1 012 cas détectés du 1er au 7 mai dans le département soit un taux de tests positifs de 6,1%, inférieur à la moyenne régionale. Le taux d’incidence poursuit sa baisse à 167 cas pour 100 000 habitants et tout de même 197 dans l’agglo de Tours. Le nombre de malades Covid en soins intensifs reste élevé (56), c’est aussi le cas en médecine (97). On compte désormais 365 décès à l’hôpital depuis le 1er septembre.
Dans les établissements scolaires, on apprend que 78 classes ont été fermées sur l’ensemble du territoire tourangeau (les enfants sont renvoyés à la maison dès le 1er cas positif officialisé). Cela représente environ 3% des sections du département (45 classes en maternelle et élémentaire, 33 de la 6e à la Terminale). A chaque fois, il faut attendre une semaine avant la reprise des cours en présentiel. Par ailleurs, depuis le 8 mars, seuls 27 tests Covid menés en établissement scolaire se sont révélés positifs (1 sur 1 137 la semaine dernière). 1 100 nouveaux tests sont prévus cette semaine, sachant que les lycées ont désormais reçu des autotests.
Concernant la vaccination, 214 045 injections ont été réalisées en Indre-et-Loire, dont 163 130 premières doses, soit 27 % de la population du département. Parmi les personnes vaccinées, ce sont 78 % des personnes âgées de plus de 75 ans, soit plus des deux tiers de la population cible. 95 % des personnes âgées de 70 à 75 ans ont reçu au moins une dose. Dès lundi 17 mai, le centre des Halles de Tours géré par les pompiers déménage au Vinci pour passer de 2 000 à 2 500 injections par semaine puis bientôt 4 000 piqûres hebdomadaires. On peut prendre rendez-vous via Doctolib ou au 0 805 02 14 00. A terme, ce site sera ouvert 7 jours sur 7 (lundi-samedi au départ).
Concernant la disponibilité des doses, les médecins se réjouissent de la disponibilité prochaine des flacons du vaccin Moderna. Ils le récupéreront en pharmacie et pourront l’administrer à leurs patients en cabinet. De quoi peut-être calmer leurs aigreurs alors qu’ils galèrent à récupérer des doses d’AstraZeneca. Selon France Bleu, il y en a 6 000 qui sont bloquées au CHU de Tours, initialement dédiées aux soignants mais qui ne trouvent pas preneur. Elles finiront peut-être par être remises dans le circuit mais pour l’instant ça traîne… Les médecins qui en demandent se voient exposés à des refus.