Elle vient d’une députée.
Ce jeudi le gouvernement a annoncé que 10 millions de Français avaient reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus. On sait que les flacons de Pfizer, Moderna ou AstraZeneca permettent de faire plusieurs injections. Une fois ouverts, il faut les terminer rapidement. On ne peut pas commencer un récipient le mardi après-midi et administrer le résidu le mercredi matin. Alors comment faire quand on arrive en fin de journée et qu’il reste du liquide mais plus de rendez-vous ?
Depuis plusieurs semaines, c’est un peu le casse-tête des centres de vaccination qui ne veulent pas jeter les précieux produits. Plusieurs pistes ont été envisagées : appeler des personnes sur liste d’attente, vacciner des personnes plus jeunes et disponibles à ce moment-là…
Cette semaine, la députée LREM du Chinonais Fabienne Colboc propose une idée : les réserver à des bénévoles d’associations.
L’élue a écrit au gouvernement pour appuyer la proposition de Recherches et Solidarités. L’idée : vacciner les bénévoles avec les doses « en trop » pour leur permettre de reprendre rapidement leurs activités essentielles à une certaine vie sociale en France et en Touraine, notamment auprès de pubics fragiles (personnes âgées ou handicapées, SDF…).
Selon la proposition de Fabienne Colboc ce sont avant tout des forces associatives de plus de 50 ans qui pourraient bénéficier de ces injections, donc même sans avoir de problèmes de santé particuliers. Une expérimentation a été menée en Eure-et-Loir et permet « à des dizaines de bénévoles d’accéder à la vaccination et de poursuivre leur engagement sur le terrain » indique la membre de la majorité présidentielle qui souhaite voir l’idée se généraliser dans tout le pays. Une série d’autres députés cosignent le courrier dont des parlementaires de Mayotte, des Bouches-du-Rhône, du Loiret ou de la Manche.