Tram, écoles, aéroport… Les étrennes d’Emmanuel Macron pour l’Indre-et-Loire

Le chef de l’Etat n’est pas venu les mains vides.

En déplacement à Tours ce mardi, Emmanuel Macron avait deux rendez-vous : le 1er à la Caisse d’Allocations Familiales pour faire de la communication sur un nouveau dispositif autour des pensions alimentaires et le 2e plus politique en préfecture, avec une assemblée d’élus du département. Le programme initial c’était : 14h la CAF, puis la préfecture vers 15h30-16h pour un départ vers l’Elysée à 17h au plus tard. Finalement, Emmanuel Macron ne s’est envolé qu’après 19h30. Il a passé plus de 2h30 avec les responsables tourangeaux. C’est long.

Qui y avait-il à cette réunion ? Déjà l’ensemble des parlementaires du département mais aussi les maires de Tours, Loches, Château-Renault ou Saint-Cyr-sur-Loire. Le président du Conseil Départemental, le président de l’Association des Maires d’Indre-et-Loire, le président de l’association des maires ruraux du département ou encore le président de Tours Métropole. Le ministre Marc Fesneau – implanté dans le Loir-et-Cher, chargé des relations avec le parlement – était également dans les salons de la préfecture pour l’occasion.

« C’était un échange direct, convivial. Chacun a pu s’exprimer » explique le député LREM de Tours Philippe Chalumeau pour expliquer la longueur du rendez-vous. Les sujets ont été nombreux… Et les annonces aussi.

Il a en particulier été question des transports avec le projet de deuxième ligne de tramway pour l’agglomération tourangelle, entre La Riche et Chambray-lès-Tours (chantier estimé entre 400 et 500 millions d’€). « Le président a dit que l’Etat serait au rendez-vous du financement » se félicite Philippe Chalumeau, et il a fait le même commentaire pour le projet de rénovation de la ligne SNCF Tours-Loches pour laquelle l’élu de la majorité parlementaire ambitionne – comme plusieurs collègues – le recours aux trains à hydrogène pour un développement écologique. « Il s’est montré très intéressé, que c’était un beau projet » retient Philippe Chalumeau.

Autre sujet abordé, sujet sensible ici en Touraine car il déclenche des débats passionnés : l’avenir de l’aéroport. Là-encore, Emmanuel Macron a dit que « l’Etat sera au rendez-vous pour le financement ». Comprendre : « Il a donné le feu vert politique pour aboutir sur des réunions techniques » traduit Philippe Chalumeau. Le député poursuit et analyse :

« Tours a une belle carte à jouer. Le vrai sujet c’est le modèle économique et il faut sans doute en construire un qui soit un peu nouveau, novateur, zéro carbone, centré sur la production des énergies renouvelables et qui parie sur le développement des avions à hydrogène. »

Concernant les lignes régulières pour le grand public actuellement gérées par Ryanair (moyennant subventions des collectivités locales), Philippe Chalumeau dit ceci :

« Un aéroport sans passagers ne peut pas être un aéroport. Le modèle économique doit se construire et la transition sera progressive, pas brutale. Je pense que l’on peut faire monter en puissance des lignes bénéficiaires. Il ne faut pas réduire ce débat au fait de subventionner des sièges. Il y a la place à Tours pour un aéroport raisonnable et raisonné. Emmanuel Macron a dit que s’il était élu du territoire, il y croirait. L’Etat sera au rendez-vous si nous sommes capables de construire un projet qui vole. »

Dernier point, et non des moindres, le chef de l’Etat a indiqué qu’une dérogation au schéma initial du plan de relance permettrait à Tours d’obtenir des crédits pour subventionner la démolition et reconstruction d’écoles en vue d’en faire des bâtiments plus écologiques. Au départ, seuls les établissements rénovés sans déconstruction étaient pris en compte.

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