[En images] Simulation d’un accident de train à Veigné

C’était dans la nuit de lundi à mardi.

Il est minuit ce mardi 24 septembre lorsque les gyrophares de la gendarmerie s’engagent dans un chemin longeant la ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux à hauteur de Veigné.

Comme chaque année, la préfecture d’Indre-et-Loire teste le dispositif ORSEC-nombreuses victimes (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) qui consiste à mettre en place et coordonner des moyens rapidement pour faire face à une situation d’urgence. Cette année, le scénario diffère des exercices précédents (simulation d’attentat à l’Espace Malraux de Joué au stade la Vallée du Cher). Les 116 victimes sont dans un train, de nuit, dans un tunnel, à 300 mètres d’un accès pompiers.

Les premières minutes de l’exercice sont précieuses pour la SNCF, également présente sur les lieux et qui se charge de sécuriser la zone. « La circulation est coupée, nous avons suspendu les caténaires, et disposé des perches en amont et en aval du train » transmet l’un d’eux grâce à son talkie walkie. Une fois la zone sécurisée en lien étroit avec la gendarmerie, les pompiers mais également les médecins du SAMU vont se rendre sur les lieux afin de faire un premier dénombrement des personnes dites « impliquées », en urgences absolue ou relative. « Là, j’ai 13 personnes impliquées » dit dans son talkie l’un des pompiers présent dans le train.

Pour que les secours reconnaissent les blessures, les figurants (élèves infirmier(e)s, de la Croix Rouge française, ou du CHU) ont un badge avec leur état de santé. « Moi, je suis traumatisée et sidérée » nous dit l’une d’entre elle d’un air serein, l’autre, allongée dans l’allée depuis 2h, a un traumatisme du rachis. Le capitaine Bossard, muni d’un gilet animateur, nous explique que 130 pompiers sont mobilisés pour l’exercice. « Nous identifions les victimes, à l’aide notamment du système SINUS qui permet un suivi des victimes. »  Grâce à ces petits bracelets munis d’un QR code, chaque victime est ainsi identifiée. Le rôle des services de secours étant ensuite d’organiser la prise en charge des victimes et de procéder à leur évacuation vers les hôpitaux.

A 2h, de nombreuses victimes étaient encore dans le train en attente d’évacuation. Le capitaine Bossard analysant la distance comme le principal obstacle à leur intervention. Reste à savoir quel va être le retour d’expérience d’un tel exercice qui s’est terminé aux environs de 5 heures.

Léa Peruchon

 

 

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