Plusieurs syndicats appellent à la grève.
Vendredi à 9h30, le Conseil Départemental d’Indre-et-Loire tient sa session permanente et évoquera notamment le sujet de la protection de l’enfance. Avant la réunion des élus, plusieurs syndicats appellent à manifester Place de la Préfecture à 9h. Et ce n’est pas une première : un rassemblement avait déjà eu lieu le 15 décembre dernier pour dénoncer une baisse de moyens
Les syndicats affirment que l’institution “assèche” les finances des association de la protection de l’enfance et accuse le Conseil Départemental “de s’attaquer à la protection des enfants pour boucler son budget” en raison des économies qui lui sont demandées par l’Etat.
Selon la CGT, FO et Sud, les associations se trouveraient “dans une insécurité financière chronique qui va les obliger à terme à emprunter auprès des banques pour payer leurs charges.”Le tract avance que “plus de 400 emplois en Protection de l’Enfance sont directement menacés”.
Les manifestants demandent
- L’abandon immédiat de la mesure de suspension des financements de la Fondation VERDIER et ADSE ;
- Le maintien du dispositif en Protection de l’Enfance et dotation à hauteur des besoins en protection des enfants ;
- La restitution immédiate des 4 millions d’euros pour les créations de postes qui manquent cruellement depuis des années ;
- Le maintien de tous les postes de tous les emplois, de toutes les structures, de tous les établissements, de tous les services des associations habilitées du département
De son côté, le département d’Indre-et-Loire a souhaité rassurer les associations dès le mois de décembre et reste depuis sur la même position : il justifie la suspension des crédits par le fait que les associations avaient une trésorerie élevée permettant de faire face à leurs besoins, ces sommes se chiffrant en centaines de milliers d’euros. Il indique par ailleurs qu’il ne s’agissait bien que d’une suspension et que les versements reprendront leur cours normal dès ce mois de février 2018, c’était d’ailleurs dès janvier pour la Fondation Verdier afin que les excédents de trésorerie restent “raisonnables”. Selon le Conseil Départemental il y a donc des inexactitudes dans les revendications des syndicats et aucune raison de s’alarmer sur la question de l’aide à l’enfance.