L’association des Tgvistes de la ligne Tours-Paris fait des propositions.
On s’en faisait l’écho le week-end dernier, l’annonce de la suppression de 3 guichets SNCF sur 4 à St-Pierre-des-Corps plus la confirmation de la fermeture de la boutique SNCF de Tours Nord fin décembre font polémique. Après les syndicats cheminots, les élus s’en sont mêlés (le député de Tours Jean-Patrick Gille a écrit au président de l’entreprise Guillaume Pépy pour dénoncer une mesure « brutale » pénalisant les plus âgés qui n’ont pas Internet) et les usagers entrent également dans le débat.
Par la voix de David Charretier, qui s’exprime souvent au nom des usagers de la ligne TGV Tours-Paris, l’association des Tgvistes soumet des pistes de réflexion pour continuer à proposer la vente de billets de train avec une assistance huamine :
« Il est évident que la SNCF doit faire des économies, sa dette n’est plus supportable (40 mds €) et ses déficits abyssaux (350 M €) sont récurrents…. Il est également évident que la marge de manoeuvre de la SNCF est limitée mais elle existe : tailler dans des dépenses compressibles telles que le budget communication de plus de 200 millions d’euros par an, on ne parle pas des régimes spéciaux et avantages qui bénéficient à plus de 1 million de personnes.
Par ailleurs, la SNCF a tort de penser que tous les usagers utilisent une carte ou un smartphone pour acheter des billets… Nos anciens ne se mettront pas tous a surfer sur une application ou le web. La SNCF et nos politiques doivent etre imaginatifs et s’inspirer de ce qui se passe dans les autres secteurs (ouvrir un compte bancaire dans un bureau de tabac…).
Nos pistes sont les suivantes :
– utiliser la boutique Fil Bleu, filiale de la SNCF (via Keolis) en y installant des bornes avec un agent doté d’une carte bancaire Entreprise contre echange ̀de liquide de la part du client. Voire installer une tablette tactile connectée et possibilite d’imprimer le billet électronique au nom du client …
– installer des bornes pu tablettes connectées à La Poste ou autre boutique de proximité, avec le même système de contrepartie voire de commission pour le commerçant (cf relais colis…).
Ce ne sont pas des solutions délirantes ou irréalisables, mais cela demande un peu de travail collaboratif et en transversal avec les parties prenantes avec la création d’un groupe de travail opérationnel. »
