Bruno Le Maire, le 3ème de la bande qui veut réformer l’UMP avant la France

Candidat pour la présidence de l’UMP il était à Tours ce jeudi midi.

Il y avait certes beaucoup moins de jeunes que le soir du meeting de Nicolas Sarkozy à St-Cyr-sur-Loire mais l’UMP a plutôt réussi son coup en remplissant la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville ce jeudi midi avec plus de 250 personnes venues écouter ce que Bruno Le Maire avait à dire.

Lui, le « 3ème de la bande » comme le surnomme Philippe Briand car il vient en Touraine après ses concurrents dans cette élection : Nicolas Sarkozy et Hervé Mariton.

Lui qui était déjà là lorsqu’il a fallu soutenir Serge Babary à quelques heures de sa victoire aux élections municipales, « l’une des plus belles de France » dit aujourd’hui l’homme du jour.

Lui qui n’est pas du tout mais alors pas du tout favori pour prendre la tête du premier parti d’opposition mais qui n’hésite pas à dire qu’il croit en la victoire. Pourtant, même ceux qui le soutiennent depuis le début comme l’élu Tourangeau Julien Alet ne se font pas vraiment d’illusions… « Ce ne sera un scrutin serré… » sous entendu Nicolas Sarkozy va gagner. Alors pourquoi le soutenir ? « J’aime bien ce qu’il pense, il a aidé à la campagne ici et puis c’est quelqu’un que l’on n’a pas encore essayé ».

« Donnons une leçon de démocratie aux autres partis »

Contrairement à d’autres (suivez mon regard), quand il ouvre la bouche Bruno Le Maire parle plus souvent de l’avenir de l’UMP que de celui de la France (même si il ne se gène pas pour aller titiller le pouvoir en place, que ce soit Hollande, Valls ou Najat Vallaud-Belkacem). « Le combat des chefs a fait beaucoup de mal à l’UMP » rappelle-t-il d’abord en apparté avec la presse, se définissant comme un rempart contre ce combat de coqs. « Les militants attendent le changement depuis très longtemps, je le sens ». Alors, si il est élu, « BLM » se consacrera à son poste. Et pas à la primaire pour la présidentielle. Enfin, si, il l’organisera car il juge que le parti a déjà pris du retard sur ce dossier mais, pour lui, « la présidence de l’UMP n’est pas un marchepied vers la présidentielle ».

« Donnons une leçon de démocratie aux autres partis » clame le candidat devant la salle, non sans nous expliquer qu’il espère un scrutin sans faille, sans tricherie et qu’il est déçu qu’il soit impossible de communiquer des résultats du vote du 29 novembre par département. Ce qu’il veut aussi : « révéler le nom des élus qui ne paient pas leurs cotisations ». Il en a marre des affaires Bruno Le Maire, des 70 millions de dettes du parti, des 4 millions d’amende qu’il doit payer parce qu’il ne respecte pas la loi sur la parité : « donnons aux femmes la place qui est la leur : la première ».

« Non l’UMP n’est pas un champ de ruines »

« Cette élection concerne évidemment tous les français » poursuit-il définissant l’UMP comme le parti le plus crédible pour présenter un candidat capable de remplacer François Hollande. « Il nous faut une ligne politique de droite claire. Des idées de droite clairement identifiables pour lutter contre le Front National. Car même si ses idées sont absurdes il faut au moins leur reconnaître un mérite : tout le monde les connait ». Et parmi les propositions de Bruno Le Maire lancées au cours de son discours Tourangeau : un impôt sur le revenu payé par 100% des français.

« Non l’UMP n’est pas un champ de ruines. Surprenez les français ! » : tel était le message de Bruno Le Maire aux militants qui l’ont accueilli chaleureusement. Le seront-ils autant quand il s’agira de choisir un nom sur le net ? Réponse le 29 novembre.

Olivier COLLET

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