Eau du robinet en Touraine : les résultats des études de qualité en 2021

Le bilan est publié chaque année : l’Agence Régionale de Santé dévoile les résultats de ses analyses sur l’eau potable en Centre-Val de Loire, des données obtenues grâce à 13 000 prélèvements, soit plus de 1 000 réalisés chaque mois. A chaque fois plusieurs produits potentiellement nocifs sont recherchés dont les nitrates ou les pesticides controversés. L’objectif est de savoir si les teneurs maximales autorisées sont dépassées, et si cela nécessite des mesures (la plus sévère étant l’interdiction de consommation).

Selon l’ARS, « le bilan pour l’année 2021 montre que l’eau distribuée dans la région est de qualité satisfaisante » même si des soucis récurrents persistent en Eure-et-Loir ou dans le nord du Loiret.

Pour l’Indre-et-Loire l’an dernier, 7 secteurs d’analyse bactériologiques ont connu plus de 5% de résultats non conformes. Un peu plus de 12 000 personnes sont concernées sur une population dépassant 611 000 habitants, soit une proportion d’à peine 2%, la plus faible du Centre-Val de Loire avec le Loiret. Voici la liste des communes concernées : Beaumont-Louestault, Autrèche, Morand, Saint-Nicolas-des-Motets, Dame-Marie-les-Bois, Coteaux-sur-Loire, Dierre, La Croix-en-Touraine, Sainte-Catherine-de-Fierbois, Verneuil-le-Château et Rilly-sur-Vienne.

Concernant les nitrates, la limite de qualité est fixée à 50mg par litre. Aucun prélèvement n’a atteint ce taux en Touraine mais trois s’en approchent, à plus de 40ml concernant 13 500 personnes à Chinon, Bléré et Sublaines. Athée-sur-Cher, Montlouis-sur-Loire ou St-Paterne-Racan ont vu des prélèvements entre 25 et 40mg par litre.

L’un des dossiers les plus sensibles concerne les pesticides, utilisés sur les exploitations agricoles. L’ARS présente une situation qui a tendance à s’améliorer expliquant que « le nombre d’habitants concernés par des non-conformités chroniques a sensiblement baissé, passant de 9% de la population régionale en 2020 à 5,8% en 2021. Ces dépassements n’ont toutefois pas nécessité la mise en place de restriction de l’utilisation de l’eau pour les usages alimentaires. » Néanmoins, les autorités précisent « que cette baisse des non-conformités s’explique, dans une grande mesure, par un assouplissement des exigences de qualité applicables aux métabolites de pesticides classés « non pertinents » (ou sans risque inacceptable pour le consommateur) ».

En Indre-et-Loire, 7 356 personnes ont été exposées à une non-conformité plus de 30 jours en 2021, et 58 250 entre 1 et 30 jours. En 2019, 67 000 personnes avaient été concernés plus d’un mois.

Voici la liste des communes qui ont eu des taux vraiment élevés dans leur eau du robinet : Saint-Aubin-le-Dépeint, Souvigné, Sonzay, Louans, Le Louroux, Manthelan, Charnizay, Saint-Flovier, La Celle-Guénand et Le Petit-Pressigny. Des non-conformités plus ponctuelles ont été observées à Fondettes, Saint-Cyr-sur-Loire, Savonnières, Villandry, Berthenay, Lussault-sur-Loire et La Chapelle-Blanche-Saint-Martin.

Le bilan complet est consultable ici.

Photo : la Loire à Tours avec l’Île Aucard qui dispose d’une usine de traitement de l’eau captée dans le fleuve.

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