A Fondettes, cours de sport sur le parking avant la réouverture du club

Comme ça, on respecte bien la distanciation sociale.

A quand le déconfinement des salles de fitness ? Le premier ministre Edouard Philippe donnera peut-être un début de réponse ce jeudi : il doit annoncer son plan pour la phase 2 du déconfinement à partir du 2 juin. En attendant, les professionnels du secteur se débrouillent comme ils peuvent. Compliqué pour les entreprises dont le modèle économique repose essentiellement sur l’utilisation de machines. Plus flexible pour celles qui parient sur les cours collectifs et l’accompagnement de coachs.

Souvenez-vous… Pendant le confinement on a vu énormément de vidéos sur les réseaux sociaux : des cours de 5 minutes, 20 minutes ou plus d’une heure, souvent en accès gratuit. Zumba, yoga, renforcement musculaire, pilates… Les Océades, Centre Halles Gym à Tours, StudioFit 37 à Bourgueil… La liste est assez impressionnante !

« Les premières vidéos j’avais presque 50 personnes en live, c’était impressionnant » nous raconte Mélanie Harel qui gère BeFit Studio depuis trois ans à Fondettes.

« J’étais partie en vacances, je suis revenue tout de suite et j’ai commencé à poster des cours sur ma page Facebook. 2, 3 voire 4 chaque jour. J’en ai fait une soixantaine. Ça m’apermis d’impacter plus de fondettois et même des villes avoisinantes. Les gens ont aussi pu découvrir le type de cours qu’on proposait, le style de pédagogie qu’on peut avoir. »

Pas facile de garder le lien par écran interposé, mais Mélanie Harel garde d’assez bons souvenirs de la période : « Les commentaires mettent 30-40 secondes pour arriver mais c’est chouette. C’est un concept qu’on va garder, ça va faire une carte en plus pour les personnes en déplacement professionnel ou en vacances. Elles auront leur package pour continuer le sport. »

Depuis le 11 mai, nouvelle étape : on peut sortir sans attestation, faire du sport à plus d’1km de chez soi et se regrouper à 10 maximum. Comme d’autres clubs, BeFit Studio s’est engagé dans la brèche en déménageant ses séances… sur le parking. « Les cours collectifs, c’est notre ADN. Les faire en extérieur j’y avais pensé sans sauter le pas… En fait c’est un pur bonheur ! En ce moment le temps s’y prête, on n’a pas trop chaud : il suffit de mettre la casquette et un peu de crème solaire. Même samedi dernier où il pleuvait, ça s’est arrêté à 9h et personne n’a annulé. »

Comme le coronavirus rôde encore, Mélanie Harel s’est adaptée :

  • Pour les cours doux c’est une place de parking par personne (9 maximum + le coach)
  • Pour les cours plus intenses c’est 10m² par personne soit 1,5 voire 2 places de parking

« On espère que le nombre d’élèves va augmenter prochainement » demande l’entraîneuse qui a remodelé son planning pour s’adapter à la situation (des séances de 30 minutes au lieu de 45, plus intenses). Dans l’immédiat, elle estime que la pérennité de son entreprise n’est pas en jeu mais ça reste fragile :

« Je ne ressens pas encore l’impact économique. 99% de mes adhérents m’ont suivie et soutenue. J’ai des retours merveilleux, et même des gens extérieurs qui se sont abonnés. Maintenant je pense que notre impact va se mesurer sur une année. Avec les protocoles sanitaires, je risque d’être limitée à une dizaine de personnes donc je vais poursuivre en extérieur autant que possible. »

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