Depuis quelques années, les friperies se font de plus en plus nombreuses en Indre-et-Loire, venant agrandir le réseau pour s’habiller avec de la seconde main après les ressourceries, les associations comme Active ou le web (Vinted, Le Bon Coin…).
Si jusqu’ici les ouvertures se faisaient surtout à Tours (Kilo Shop, Camlook…), en voici une en plein centre de Chinon, Rue du Commerce. Ce mardi 15 novembre, Déborah Gombaud-Saintonge lance La Fripothèque, avec près de 400 références pour homme et femme. Née en Guadeloupe où elle a vécu 19 ans, la commerçante vient tout juste d’arriver en Touraine parce qu’elle a de la famille. Auparavant, elle a étudié la décoration à Paris et travaillé 10 ans en tant qu’étalagiste pour la marque Zara, c’est-à-dire qu’elle concevait les vitrines des magasins du centre de la France.
Cet emploi dans le monde de la mode dite « fast fashion » a vacciné Déborah ombaud-Saintonge : « Je me suis rendue compte que ça ne correspondait pas à mes valeurs » dit-elle. Elle a donc commencé par créer une entreprise de décoration recyclée avant cette aventure de friperie chinonaise.
« Pour moi la friperie c’est le meilleur moyen de conciler la mode et l’écologie » poursuit la commerçante qui chine son stock en ressourcerie, en brocante ou en vide dressing et dispose d’un petit atelier pour les réparer ou leur donner un nouveau look. Au final elle met en rayon des pièces variées, valant de 1 à 45€, « aussi bien Pimkie que Promod ou Kenzo, j’en ai pour tous les âges ». Et en ce moment surtout des pulls, vestes et jeans avec des couleurs hivernales un peu plus foncées.
« La Fripothèque me ressemble aussi bien pour les vêtements que pour la décoration » explique encore Déborah qui a eu un coup de foudre dès le premier local visité. Elle sera ouverte du mardi au samedi et accepte les dons de vêtements, en contrepartie de réductions de 10 à 20% à la caisse. Tout est accepté, « c’est moi qui décide ce que je garde ou pas. »
Olivier Collet