Ca sent bon la Fête de la Gastronomie à Tours

Plusieurs événements sont prévus ce week-end, des Halles à l’Île Simon.

Il ne faudrait pas qu’on l’oublie : Tours est cité de la gastronomie… Heureusement, plusieurs initiatives sont annoncées dans les prochains jours à l’occasion de la Fête de la Gastronomie dont c’est (déjà) la 5ème édition. Ce n’est pas la ville qui les a mises en place mais d’autres acteurs, notamment les commerçants des Halles.

Comme l’an dernier, l’association qui les regroupe va se mobiliser de 9h à 13h samedi matin tout le long du bâtiment. « Il y aura une trentaine de stands : les commerçants, les restaurants et les brasseurs de la place proposeront des dégustations gratuites et des ventes de leurs produits » explique Caroline Le Meunier, la sœur du fromager Rodolphe. Le Meilleur Ouvrier de France 2007 sera d’ailleurs partie prenante de la journée avec une démonstration sur le carreau Sud des Halles de 11h à 13h : « je prévois une dégustation de fromages et de préparation fromagère. Je ne sais pas encore avec quels ingrédients, je viendrai faire les courses aux Halles vendredi. Mais ce sera sans doute autour des sauces et de la viande. »

Évidemment, Rodolphe Le Meunier profite de ce week-end gourmand pour faire « du marketing, ça fait partie du travail » mais on sent qu’il aime ça et qu’il a à cœur de développer des événements gastronomiques sur Tours, bien que cela ne se fasse pas dans le cadre officiel de la Cité de la Gastronomie qui prend son temps pour éclore : « il faut bien qu’il y ai quelqu’un qui démarre. Il faut être capable de savoir le faire. Il faut laisser le temps à la ville de développer d’autres initiatives. C’est un projet de longue haleine. Derrière, il y a des gens qui se mettent ensemble pour créer quelque chose. Des projets naissent » précise celui qui reconnait avoir été consulté par les équipes travaillant sur le développement de la culture gastronomique en Touraine : « il y a plein de choses à faire. Il faut voir ce que cela va rapporter et avec quel budget on va le faire. »

Joint ce mardi, l’adjoint en charge du dossier Christophe Bouchet complète : « on a choisi d’attendre d’avoir une cohérence globale pour lancer des projets. On préfère démarrer sur quelque chose de solide et sérieux. On ne veut rien faire partir tant que l’on ne maîtrise pas tout. » Une réunion pour faire le point sur le dossier était ainsi organisée ce lundi, avec Emmanuel Hervé qui préside l’association autour de la Cité de la Gastronomie.

En attendant donc une accélération des choses du côté des officiels, avec Caroline, les Le Meunier poursuivent leur réflexion autour du développement des Halles autour d’événements impliquant les bons produits : « il faut toujours communiquer, notamment casser cette image haut de gamme qui colle au lieu. Les Halles, c’est accessible à tout le monde. » Ainsi, un deuxième événement sans doute aussi festif que celui de ce week-end pourrait voir le jour d’ici quelques mois…

Olivier COLLET

Un grand banquet bio sur l’Île Simon…

L’association Convergences Bio veut faire « un grand festin » mettant en valeur les paysans et leurs produits. « Ce repas de saveurs authentiques sera réalisé avec des produits locaux et patrimoniaux des petites fermes environnantes, des pêcheurs , des vignerons et des arboriculteurs pour les boissons. Il est construit autour d’un grand plat de partage , le Carpe Diem, utilisant nos produits locaux, Poissons de Loire, céréales, fruits, légumes du jardin de la France. Les entrées et les desserts sont réalisés sur place dans une cuisine éphémère par les bénévoles et les paysans. » On attend 300 convives dont 125 qui n’ont pas les moyens d’aller au restaurant, 125 qui paieront 25€ et 50 bénévoles et paysans. Réservations : 02 47 50 50 02. Et dimanche matin ils remettent ça avec un marché de 11h à 18h sous le Pont Wilson de Tours avec 70 exposants. Et que du bio.

« Tous sont profondément attachés à l’idée que l’Eau, la Terre et l’Homme sont faits pour vivre en bio-harmonie. L’endroit choisi pour ce village d’un jour, auprès de l’eau et au milieu de la cité, témoigne de l’envie de communiquer à tous leurs convictions et choix de vie ainsi que permettre aux citadins de renouer avec leur Terroir. A la fois marché et lieu de saveurs (les paysans y transforment leurs produits en petits plats à déguster sur place) cette journée se singularise par convivialité, partages, échanges. » 7 à 8 000 personnes sont attendues d’après Bernard Charre, président de l’association.

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