Ce nouveau club de professionnels s’est créé il y a quelques semaines…
Thierry Gautier est aujourd’hui un homme engagé. A Tours, on le connait pour ses activités dans l’audiovisuel : TGA Prod et TGA News. Le voici depuis peu membre fondateur du Réseau Victor. Pour le définir en vulgarisant un peu, on pourrait dire que c’est une branche de la Chambre de Commerce et d’Industrie dédiée aux métiers de la culture et accessible à ceux qui en pratiquent les métiers, des intermittents aux directeurs de salles en passant par les associations. “On a besoin de se connaître, on a tout à apprendre de nos savoirs faire et expériences” explique Thierry Gautier qui estime que, jusqu’à aujourd’hui, “on ne se fréquentait pas beaucoup dans ce petit monde…”.
Le Réseau Victor qui compte bien étendre ses activités sur le Val de Loire veut donc donner un grand coup de pied dans le fourmilière et se voit un peu comme un laboratoire, un incubateur d’idées. “Nous voulons mettre en relations des personnes ayant des points communs et ça fera peut-être naître des opportunités économiques. L’objectif c’est de défendre la culture avec un axe original, de parler à la fois d’économie et de culture. Ca m’énerve qu’on oppose toujours les deux. Certes la culture n’est pas une marchandise mais derrière il y a une économie que l’on ne peut pas nier. La culture crée de l’emploi” argumente Thierry Gautier.
Une équipe ouverte aux idées
60 membres se sont déjà engagés à participer aux activités du Réseau Victor. Soyons francs, il faudra du temps avant que celui-ci ne prouve ses capacités à faire émerger des projets ou lancer des idées. Pour l’instant, il est en phase de construction, se prépare à lancer des commissions (notamment autour de la communication). Il va aussi falloir aller chercher le soutien des élus, au niveau local, départemental ou national “nous devrions par exemple rencontrer prochainement le député Jean-Patrick Gille qui s’est dit très intéressé par le Réseau” précise Mr Gautier.
“Il faut sortir de sa coquille, casser les barrières. On peut toujours faire plus” martèle encore le président du Réseau Victor quand on l’interroge sur ses ambitions, sur ce qu’il veut faire de cette nouvelle structure. Par exemple, il voudrait mener des actions dans le numérique, mettre la jeunesse en avant, n’exclue pas la possibilité de voir émerger un événement type festival et compte enfin se montrer sur des salons fréquentés par les pros de la culture comme le plus important à ses yeux prévu dans un an en Belgique. Louables ambitions, sacrées missions.
Olivier COLLET