Il parait que ça va un peu mieux pour le secteur de l’immobilier. Après une forte hausse des taux d’emprunt, les ventes se sont raréfiées, et les prix ont baissé ce qui a un peu déstabilisé le marché. Maintenant que les conditions d’obtention des crédits sont un peu assouplies, quelques signes permettent d’envisager une reprise du marché.
Selon le réseau d’agences Laforêt – une marque du consortium tourangeau Arche, qui détient également Citya – la demande a progressé de 0,9% depuis le dernier trimestre de l’année 2023. Hors région parisienne, l’offre de biens à vendre a également progressé de 6% en moyenne.
Cependant, en province, les ventes sont encore en repli de 2%. Et plusieurs signes montrent que la situation reste délicate pour les professionnels du secteur, mais aussi les personnes souhaitant vendre rapidement.
Selon un baromètre du sien d’annonces BienIci, les offres restent en moyenne en ligne pendant 87 jours en Centre-Val de Loire. Pratiquement 3 mois. C’est une augmentation de 8 jours en un an par rapport à début 2023. Certes c’est moins que la moyenne nationale (+13 jours) mais c’est le 4e chiffre régional le plus élevé de France.
En parallèle, la demande de biens à vendre est en repli de 26% sur un an en Centre-Val de Loire, soit quasiment la moyenne nationale (-27%). « Les Français remettent à plus tard leur projet immobilier et leurs envies d’accéder à la propriété. L’inflation et la flambée des taux d’intérêt bancaires sont responsables de cette baisse de la demande » commentent les auteurs de l’étude qui ajoutent tout de même que « la demande sur les annonces de biens à vendre est cependant plus importante qu’avant la crise sanitaire, alors que les conditions d’accès à l’achat se sont durcies. »
Selon le document, les mois à venir seront déterminants, car le printemps et l’été sont traditionnellement les périodes avec le plus d’affaires immobilières.
