Alors que son projet d’Unité de Valorisation Energétique (UVE), c’est-à-dire l’incinérateur nécessaire pour ne plus à avoir à enfouir ses déchets, s’est fait retoquer par la commune de Parçay-Meslay qui a refusé de l’accueillir, Tours Métropole est dans l’impasse sur la gestion des déchets non recyclables.
Tours Métropole doit en effet trouver un nouveau site, si Tours Nord fut un temps évoqué comme lieu d’accueil de la future structure, rien n’est pour l’heure acté.
Oui mais dans le même temps, la fin de l’enfouissement des déchets est une obligation, sous peine de hausse de la taxe d’ordure ménagère. En conséquent, en attendant d’avoir sa structure, Tours Métropole a décidé de passer des conventions avec des incinérateurs (UVE) présents dans d’autres départements. 25 000 tonnes par an seront à l’avenir acheminées en camion vers le centre de Lasse dans le Maine-et-Loire et 15 000 tonnes par an vers celui de Blois, dans le Loir-et-Cher.
Au-delà de la gestion de ces déchets, Tours Métropole travaille également à la réduction des déchets à la source. Ainsi, si l’UVE était prévu il y a quelques années pour 80 000 tonnes par an, aujourd’hui Tours Métropole réfléchirait plutôt à une infrastructure pouvant absorber 60 000 tonnes par an. Le traitement de ces déchets doit permettre également de produire de l’énergie pour du chauffage urbain.
