Un magasin un peu sombre, un style vieillot mais pas complètement dépassé… Voilà à quoi ressemblait la boutique La Chocolatière de Tours. Situé Rue de la Scellerie, ce magasin est l’adresse historique de l’enseigne dont les laboratoires de production de chocolats se situent à Chambray-lès-Tours. Ouvert en 1983, il n’avait jamais vraiment subi de travaux de rénovation. C’est désormais chose faite.
Parquet façon marqueterie, comptoir en marbre, large ouverture, façade recolorée… L’échoppe a été totalement transformée. Elle dispose désormais de deux espaces clairement distincts, avec la partie chocolaterie côté gauche, invitant à la flânerie façon épicerie fine, et un espace dédié aux pâtisseries côté droit (mais aussi aux viennoiseries, l’enseigne ayant l’intention de développer ce secteur d’activité).
Au final, les différentes références de La Chocolatière se répartissent sur 70m² avec bonbons en chocolat (dont la nouveauté chocolat noir caramel), pâtes à tartiner, pavlovas ou les babas au rhum de la maison parisienne Stohrer, qui fait partie du même groupe, celui de la famille Dolfi (propriétaire de la marque tourangelle depuis 2013, il compte également dans son escarcelle la chocolaterie A la Mère de Famille, située dans la capitale).
Pour réaliser ce chantier, l’entreprise a sollicité nombre d’artisans locaux dont l’Atelier d’Offard de Tours qui signe son papier-peint. Près de deux mois ont été nécessaires pour tout refaire et être prêt pour le rush de la fin de l’année avec l’approche des fêtes du mois de décembre. L’investissement est conséquent, avec même des feuilles d’or sur la façade. Quant à l’artiste tourangelle Lison Baugé elle a été sollicitée pour créer le visuel d’un coffret anniversaire de 485g (55€) vendu jusqu’à fin 2023 ou jusqu’à épuisement des stocks car il n’y a que 500 exemplaires.
Dernière nouveauté : la création d’une tarte au chocolat et pâte sablée cacao et ganache pur chocolat. Le Pavé de Tours reste lui l’incontournable, représentant pas moins de 10% des ventes annuelles de la boutique Rue de la Scellerie.
Olivier Collet
