Les élections Législatives ont rendu leur verdict dimanche soir. En Indre-et-Loire, les électeurs ont fait le choix de reconduire trois députés sortants et d’en élire deux nouveaux. Petite revue de ces personnalités qui représenteront les habitants de Touraine à l’Assemblée Nationale pour les 5 prochaines années…
Charles Fournier (EELV-NUPES) : député de la 1ere circonscription (Tours)
En battant le député sortant LREM, Philippe Chalumeau, avec 53,51% des voix, Charles Fournier devient le premier député écologiste élu à Tours.
Charles Fournier n’est pas un inconnu dans la politique régionale. S’il est venu habiter à Tours l’an dernier pour raisons personnelles et professionnelles, Charles Fournier s’est illustré ces dernières années dans le Loir-et-Cher, département où il a construit sa carrière politique en se faisant notamment élire conseiller régional depuis 2010. A la Région, il exerce un poste de vice-président depuis 2015, en charge dernièrement du climat et de l’économie sociale et solidaire. Un poste duquel il démissionnera dans les prochaines semaines.
Agé de 54 ans et né dans le Loir-et-Cher, Charles Fournier a passé sa vie entre les deux départements cités. Ses études en aménagement du territoire et en géographie, l’avaient amené à poser ses valises à Tours en effet où il fut candidat sur une liste aux municipales en 2001.
Daniel Labaronne (Ensemble pour la majorité présidentielle) : député de la 2e circonscription (Amboise, Bléré, Château-Renault…)
Daniel Labaronne repart pour un nouveau mandat. Elu député LREM en 2017, ce macroniste convaincu, docteur en sciences économiques, ayant été par le passé maître de conférence à l’université Bordeaux IV et consultant économique dans le privé, a notamment travaillé dans le précédent mandat au sein de la commission des finances. Elu sur une circonscription plutôt rurale, il a également œuvré à la rédaction de l’Agenda Rural d’Emmanuel Macron.
Ce fils d’agriculteur de 66 ans connaît bien le paysage politique local également depuis l’époque de Jean Royer pendant laquelle il siégeait au conseil municipal de Tours auprès des radicaux de gauche. Il a par la suite remporté la mairie de Bléré en 2014.
Henri Alfandari (Ensemble pour la majorité présidentielle) : député de la 3e circonscription
Agé de 42 ans, Henri Alfandari est encore une tête peu connue du paysage politique local. Il faut dire qu’il est entré en politique récemment : Il a été élu maire de la commune de Genillé en 2020. Un poste qu’il quittera à la suite de son entrée au Palais Bourbon. Il a également été élu conseiller départemental, en 2021 et continuera à siéger dans l’assemblée départementale, en tant que simple conseiller.
Son nom est bien connu en Touraine, puisque sa famille dirigeait la clinique Saint-Gatien que son père avait créé. Il a travaillé d’ailleurs pour la communication du groupe de santé Saint Gatien après avoir eu une carrière dans le milieu cinématographique.
Fabienne Colboc (Ensemble pour la majorité présidentielle) : députée de la 4e circonscription
Elue députée en 2017, Fabienne Colboc a réussi à conserver son siège pour 433 voix face au socialiste Laurent Baumel. Dans le précédent mandat elle a notamment travaillé au sein de la commission de la culture. Avant d’entrer au Palais Bourbon sous l’étiquette LREM, Fabienne Colboc avait été proche du Parti Socialiste. Elle était d’ailleurs sur la liste de Jean Germain aux Municipales à Tours en 2014.
Dans le privé, Fabienne Colboc, âgée de 51 ans, a été entrepreneuse dans les ressources humaines, patronne d’une entreprise de coaching professionnel.
Sabine Thillaye (Ensemble pour la majorité présidentielle) : députée de la 5e circonscription
Née en Allemagne il y a 63 ans, Sabine Thillaye possède la double nationalité franco-allemande. Pas étonnant dès lors qu’elle se soit emparée des affaires européennes, en président la commission du même nom lors du dernier mandat. Elue en 2017 pour la première fois (elle avait été auparavant candidate aux Européennes de 2014 comme tête de la liste « Nous Citoyens » et avait récolté un peu plus de 1% des voix), elle faisait alors partie des candidats issus de la société civile souhaités par Emmanuel Macron. Dans le prochain mandat, Sabine Thillaye aimerait pourquoi pas travailler au sein de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire ou dans celle des finances.
Avant d’être élue, Sabine Thillaye fut notamment chargée de cours en allemand juridique à l’Université François-Rabelais.