« Mon Souvenir de 2016 » : David Baez

Chanteur et musicien (Johnson Concorde et Monsieur Dame).

Une nouvelle année touche à sa fin… En Touraine comme ailleurs, 2016 a été riche en actualité. Chacun l’a vécue à sa manière. Comme l’an dernier, nous avons donc proposé aux Tourangeaux de nous raconter ce qui a été important pour eux ces derniers mois… Qu’ils soient artistes, engagés en politique, sportifs ou issus du monde économique, nous les avons tous croisés au cours d’un reportage, d’une interview ou d’un événement. C’est l’occasion de prendre de leurs nouvelles mais aussi de mieux les connaître. Leurs textes seront publiés tout au long de ce mois de décembre…

 

Aujourd’hui, découvrez le texte de David Baez, leader du groupe de rock show tourangeau Johnson Concorde et également membre de Monsieur Dame… Il évoque la sortie de David Bowie :

« Une drôle d’année que 2016 pour les musiciens et mélomanes, tant le nombre de figures importantes à passer la main est impressionnant. Cohen, Prince, George Martin, pour ne citer que les « internationaux » et les plus célèbres. Et dans le peloton de tête de ce cortège funèbre, Mr David Bowie…

Je n’ai pas grandi avec David Bowie, il me manque 10 ans pour ça. Mais j’ai muri d’un coup grâce à lui. Je l’ai découvert à 20 ans, grâce au généreux parrainage d’un ami. Ami qui a bien fait les choses : on a attaqué cette œuvre par Ziggy Stardust. A partir de là tout un pan de la musique s’est ouvert à moi, un univers foisonnant, mêlant allègrement le rock à l’avant-garde, le théâtre à la pop music, l’image au son…

Tout a déjà été (bien) écrit sur Bowie  : artiste caméléon, au flair souvent très sûr, faiseur de modes, jonglant allègrement entre grand public et expérimentations… Son œuvre est passionnante, régulièrement formidable, parfois complaisante, mais d’une richesse impressionnante. Avec la malice et le droit à la contradiction pour devises…

Ça fait toujours un vide étrange de « perdre » quelqu’un qu’on ne connaissait pas, qu’on avait jamais rencontré (et même pas vu sur scène), un de ces inconnus familiers qui se font une place dans votre quotidien  comme dans celui de millions d’autres gens. On apprend la nouvelle à la radio au petit matin, et on se sent touché, triste. Peut-être aussi parce que  rappelé à la réalité simple que rien n’est immortel et que tout passe, que tout est fragile quoi qu’on fasse…

Je n’aimerais pas être à la place de Paul Mac Cartney. Avec tout ça, il a interdiction formelle de disparaitre au moins avant dix ans… »

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