Contre 14 sur la période 2015-2016.
A la fin de l’année 2016, le parquet de Tours, le département, la maternité de Tours, des associations de pédiatres et sages-femmes et plusieurs autres établissements de santé s’étaient associés pour lancer une campagne de prévention autour du syndrôme du bébé secoué. Ce programme inédit en Touraine avait été initié suite au recensement de 14 affaires de bébés secoués en une année, entre 2015 et 2016. 6 nourrissons n’avaient pas survécu, et les autres garderont des séquelles irréversibles. Il s’agit d’enfants ayant entre 0 et 9 mois.
Pour sensibiliser les parents aux risques du secouement d’un jeune enfant, et leur expliquer que ce n’est pas une solution en cas de pleurs incessants, des flyers avaient été distribués en masse, notamment dans les carnets de santé remis après l’accouchement. Aujourd’hui, la Corrèze s’est montrée intéressée pour dupliquer ce dispositif. L’idée est principalement d’informer, car souvent les parents disent ignorer les conséquences de leurs actes. Idem pour certains professionnels qui gardent les bébés, et à qui cette communication était également destinée.
Sans que l’on sache s’il y a un lien de cause à effet entre la campagne et le bilan judiciaire, on apprend ce mois-ci qu’en 2017 une seule affaire de bébé secoué est remontée jusqu’au parquet de Tours. Pour faire en sorte de maintenir ce chiffre bas, les différents partenaires annoncent qu’ils vont poursuivre leurs efforts de communication.