Connaissez-vous bien les chats ?

Ce 8 août c’est la journée internationale du chat.

Le chat, ce félin gracieux et indépendant, a les faveurs des humains depuis fort longtemps. L’Egypte antique le vénérait du fait de son association au dieu Rê et à la déesse Bastet. Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui aiment, voire qui ont une véritable passion pour les chats. Mais ces boules de poils, comment nous perçoivent-elles ? Les chats apprivoisés sont-ils capables d’attachement envers leur maître ?

Contrairement au héro poilu du Chat du Rabbin, de Joann Sfar, un chat ne pourra jamais être amoureux de sa maîtresse. S’il peut montrer un certain attachement envers celui qui l’a adopté, il n’en reste pas moins que le chat n’a pas nécessairement besoin de la présence de l’être humain pour vivre. L’animal est un prédateur et peut trouver seul sa nourriture. Il est indépendant. Il ne sera jamais complétement attaché à l’Homme et ne pourra donc jamais être totalement domestiqué.

D’ailleurs, la domestication de ce félidé est récente. Elle remonte à 8000 ou 10000 ans (alors que celle du chien remonte à environ 30000 ans) et serait née avec le début de l’agriculture : le stockage des grains attirant les souris, les chats ont très vite été tolérés pour chasser les rongeurs. S’ils sont restés vivre auprès de l’Homme, il semble que ce ne soit donc pour une autre raison que de satisfaire leurs estomacs.

Pour le chat, l’Homme est « un gros félin un peu débile »

Ces adorables compagnons, qui ne tiennent compagnie que quand ils en ont envie, « voient leur maître comme un gros chat naïf et facilement manipulable », selon le biologiste britannique John Bradshow. « Un gros félin un peu débile » qui ne sait pas chasser, ne fait aucun cas des trophées de leurs traques et ne cherche pas à leur voler leur nourriture, voire leur en offre. Ce sont des comportements que, semble-t-il, ne peuvent comprendre nos petits amis.

Pour John Bradshow, « le chien a des maîtres, le chat des esclaves ». Il ne comprend pas les caresses et, s’il donne des coups de tête, c’est pour marquer son territoire, car il est dans une relation dominant-dominé. Le fait de se frotter contre son maître serait, non pas une marque d’affection, mais une tentative de répandre son odeur.

Finalement, nous sommes juste pour lui « des chats non hostiles », à qui il signifie son respect lorsqu’il dresse la queue à la verticale.

Les sept sens du chat

Contrairement à l’Homme, le chat n’est pas doté de cinq, mais de sept sens. Ceci, immanquablement, a pour conséquence que, si nous vivons dans le même monde, nous ne pouvons pas le voir de la même manière.

La vue du chat, tout d’abord, est bien différente de celle de l’être humain. Son champ de vision est supérieur. Et, si la rétine de notre ami à quatre pattes compte moins de récepteurs de couleurs que la nôtre, lui renvoyant un monde moins coloré, elle compte plus de récepteurs de lumière, ce qui lui permet de voir dans l’obscurité. L’odorat du chat, quant à lui, serait cent fois supérieur à celui de l’être humain, lui permettant de repérer rapidement de la nourriture, et même de reconnaître si celle-ci est bonne ou avariée. Cet odorat lui permet également de repérer son territoire et ses éventuels ennemis. L’ouïe de ce petit félin lui permet d’entendre de hautes fréquences inaudibles pour l’Homme. Et le fait de pouvoir bouger ses oreilles lui rend plus facile l’identification d’une source de bruit. Si le toucher existe évidemment pour le chat, ses moustaches – les vibrisses – lui servent d’organes sensoriels pour se guider dans le noir total ou détecter des mouvements. Quant au goût de notre ami aux oreilles pointues, il est moins développé que celui de l’Homme.

Notre félin préféré, en plus de ces cinq sens, dispose de deux autres sens : l’organe de Jacobson, lui permettant de goûter les odeurs, en retroussant ses babines, et l’organe vestibulaire, qui lui donne le sens de l’équilibre, et lui permet de retomber sur ses pattes en cas de chute.

Au vu de tout cela, s’il semble que nous n’ayons pas grand-chose à apporter à ce petit animal majestueux, a contrario ce petit tigre a beaucoup à nous apporter, nous procurant un bien être rapidement, ne serait-ce que par ses ronronnements, bénéfiques sur le moral, le stress, l’insomnie et l’anxiété.

M.B.

Sources :

http://www.atlantico.fr/decryptage/homme-cinq-sens-chat-en-sept-voici-quoi-ressemble-monde-selon-nos-felins-compagnie-1790676.html

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/22/1800699-chats-etre-humain-est-gros-matou-stupide.html

http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/14/ronron-therapie-les-bienfaits-du-ronronnement-des-chats-sur-le-moral-le-stress-insomnie-anxiete-chat_n_2470461.html

À lire sur Info Tours

Suivez l'actualité en temps réel

La météo présentée par

TOURS Météo

Recherche

StorieTouraine - L'actu en résumé

Inscription à la newsletter

Agenda