[#MIAM] Ambiance aubergiste Chez Gaster

Le nouveau restau dont on parle pas mal Rue Colbert.

[#MIAM] c’est votre chronique gourmande sur Info-Tours.fr… Nouveaux restaurants (ou pas), initiatives culinaires, folies passagères… Par ici, on vous tient régulièrement au courant de nos expériences locales. Parce que manger, c’est surtout bon quand c’est partagé.

C’est une maison de ville à colombages mais quand on y entre on pourrait presque se croire à la campagne. Ouvert fin 2017, Chez Gaster c’est la nouvelle table de la Rue Colbert à Tours, à deux pas du tram. Elle semble déjà bien cotée à en juger par l’affluence. La couleur est affichée : le chef affirme n’utiliser que des produits frais, de préférence du coin, donc la promesse d’une cuisine maison. La carte est courte, ça aide à rendre l’ensemble crédible.

Bon point : Chez Gaster sert à manger le lundi, pas si fréquent dans le quartier (en revanche c’est fermé le mardi et mercredi, ne vous faites pas piéger comme nous). Au déjeuner, on peut s’en sortir à partir de 15€ (entrée-plat ou plat-dessert), 18€ pour la totale. On avait le choix entre velouté de courge ou terrine de campagne en entrée. On est dans le thème : franchouillard et campagnard. Vu le temps dehors, optons donc pour la soupe qui arrive avec ses petits croûtons. Verdict : elle est légère et onctueuse, toute douce en bouche. On en aurait bien pris quelques cuillères supplémentaires car l’assiette se vide rapidement… On se rattrape sur le pain, il vient de chez Hardouin et nous est servi un peu tiède, c’est classe.

Pour la plat, cabillaud ou joue de bœuf ? Allez, ce sera poisson. Il arrive relativement rapidement (le service est aimable quoiqu’au pas de charge). Ah, de nouveau une petite assiette. C’est très bon : cuisson impeccable pour le cabillaud, super sauce bien assaisonnée, avec des saveurs qui se démarquent bien. Un petit peu de gros sel sur l’écrasé de pomme de terre et ça fait l’affaire. Pour accompagner, un petit vin blanc du Pays Basque millésimé 2014 (on peut bien faire une infidélité au Val de Loire de temps en temps, non ?), c’est bien vu.

Pour conclure, la formule laissait le choix entre riz au lait ou brioche perdue, on a opté pour l’assiette de 7 fromages en supplément (12€). Inhabituel, on nous conseille de commencer par un bleu, ensuite un petit chèvre venu de l’Hérault avait de bons atouts tout comme le Livarot, puissant mais pas trop. A noter : le soir, la carte est sur l’ardoise. Alléchante mais sans menu ça peut grimper rapidement, autour de 40€ si vous avez bien faim. Le prix d’une cuisine simple, traditionnelle, sans grande fioritures mais de qualité.

Olivier Collet

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