Une gestion pour les artisans, par les artisans

L’Union Professionnelle Artisanale d’Indre et Loire, en ordre de marche pour les prochaines élections de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat qui auront lieu du 1er au 14 octobre prochains.

Ce lundi, au cours d’une conférence de presse organisée à Tours, Gérard Bobier, candidat sortant, rentre dans le vif du sujet.
Il rappelle que jusqu’en 1975, seuls le MEDEF et la CGPME étaient « sensés » représenté l’artisanat.
A ce jour, sont déclarés 1 300 000 artisans sur le territoire national. L’UPA  regroupe 50 organisations professionnelles et a su développer une oreille très attentive des pouvoirs publics.
En effet, l’artisanat représente 4 Millions de salariés pour 400 Milliards de chiffre d’affaires.
L’UPA a plusieurs revendications et notamment l’allègement des charges et ce, depuis des décennies, qui est un frein à l’emploi, à la formation et au développement des entreprises. La baisse du coût du travail, pour les TPE, pourrait créer 600 000 emplois ! En effet, Gérard Bobier affirme qu’il  connaît une majorité d’artisans qui aurait besoin d’embaucher une personne supplémentaire !
Face à un tel constat, il confronte les délocalisations, les plans de licenciement des grandes entreprises défendues par le MEDEF et la CGPME. Le million d’embauches promis, notamment par la mise en place du CICE n’a pas porté les fruits escomptés.

Puis Gérard Bobier attaque les sujets qui fâchent… le dialogue social et les délégués du personnel obligatoires dans les entreprises de plus de 2 salariés « le dialogue avec  nos salariés commence dès le matin quand on leur serre la main et qu’on leur dit bonjour, tout simplement ! » Gérard Bobier est un patron de proximité, tout simplement ! Il refuse les charges administratives et financières qu’incomberaient ces obligations. L’UPA s’y oppose fortement.

Puis il attaque un article de la Loi Sapin 2 qui envisageait qu’aucune qualification ne soit indispensable pour s’installer qu’est-ce que soit le domaine d’activité ! L’UPA s’est mobilisée et a obtenu le retrait de cet article « vous iriez acheter votre pain chez un pseudo-boulanger qui a été taxi pendant 25 ans ? » déclare Gérard Bobier avec un regard complice envers son vice-président Mauro Cuzzoni !  

Quant à la fusion des Chambres de Métiers et des Chambres de Commerce, il déclare être totalement contre !
Faire des économies… soit, mais une mutualisation de moyens, sur notre département, est déjà en place depuis quelques années notamment pour les vœux des chambres consulaires, les forums tri-consulaires organisés sur le territoire. Gérard Bobier dit « oui à la mutualisation » mais « non à la fusion ». L’UPA ne laissera jamais d’autres instances « mettre la main sur l’artisanat ».

Pourquoi Gérard Bobier se représente-t’il ? Pour continuer à défendre, représenter et faire entendre la voix des artisans qui sont les gardiens du lien social et de l’activité économique notamment sur les territoires ruraux.

La CMA 37 accompagne près de 1 100 porteurs de projet par an.
1 800 apprenti(e)s sont formé(e)s sur le campus des métiers ; « l’apprentissage : la relève de nos métiers ! »

Son programme, Gérard Bobier le défend en faveur de la formation et de l’emploi ; les chevaux de bataille de sa liste.

10 500 artisans sont inscrits sur les registres en Indre-et-Loire. La CMA 37 les accompagne dans de nombreux secteurs et notamment dans la promotion de nouveaux services, mais aussi dans la défense de la simplification des normes de tout ordre qui les briment et les brident ! Et Gérard Bobier, de se lancer dans une diatribe concernant la concurrence déloyale et l’ubérisation de certains secteurs.

51 colistiers et colistières sont répartis sur tout le département, hommes et femmes de bonne volonté qui agissent aujourd’hui pour « défendre l’artisanat et rien que l’artisanat » !

MhG

À lire sur Info Tours

Suivez l'actualité en temps réel

La météo présentée par

TOURS Météo

Recherche

StorieTouraine - L'actu en résumé

Inscription à la newsletter

Agenda