Lundi, les élus métropolitains ont débattu des orientations budgétaires de la collectivité pour l’année 2023. Un moment toujours important, voici les chiffres clés qu’il faut retenir
384 millions d’euros
C’est le montant du budget principal de Tours Métropole. Cette somme englobe la section de fonctionnement et celle d’investissements.
Tours Métropole gère également des budgets annexes comme celui de l’eau potable (48,5 millions d’euros), de l’assainissement (55 millions d’euros) ou le crématorium (0,7 millions d’euros).
370 millions
C’est le montant total de la dette de Tours Métropole. Ce montant est en baisse depuis plusieurs années. Dans le détail, 233 millions d’euros de cette dette sont pour le Syndicat des Mobilités Mixte et dus à la première ligne de tramway.
122 millions d’euros
C’est le montant des investissements que prévoient les élus cette année. Une partie de ce montant sert à rembourser les emprunts, l’autre à faire des investissements purs. Tours Métropole entend ainsi budgétiser 101 millions d’euros de dépenses d’équipement avec comme gros axes : 12,4 millions d’euros pour le développement économique, 22,1 pour l’environnement, le cadre de vie et les énergies, 39,8 millions d’euros pour les infrastructures et espaces publics ou encore 7,7 millions d’euros pour l’aménagement, habitat et les solidarités.
Ce chiffre est néanmoins à prendre avec des pincettes car comme nous vous l’expliquons sur 37 degrés, Tours Métropole peine chaque année à réaliser les investissements prévus. L’an dernier elle a ainsi réaliser moins de 60% de ce qui était prévu initialement.
211 millions d’euros
C’est le montant total des dépenses de fonctionnement de Tours Métropole. Ce montant est en augmentation de 7%, lié principalement à la hausse des coûts énergétiques (+9,7 millions d’euros sur un an) ou la revalorisation des salaires des employés (+4,3 millions d’euros sur un an). A l’inverse, les recettes de fonctionnement s’élèvent à 231 millions d’euros, avec comme principale rentrée les taxes et impôts perçus qui s’élèvent à 161 millions d’euros.
