Après deux ans d’interruption pour cause de Covid, Saint Avertin renoue avec le festival des Horizons. C’était ce week-end des 25 et 26 juin dans le parc du Château de Cangé.
Pour cette reprise, la météo n’a pas été très favorable avec un samedi pluvieux forçant la ville à décaler l’ouverture de 2h et un dimanche plus ensoleillé mais un peu frais.
Cela dit, l’affluence un peu timide samedi s’est bien renforcée dimanche. Un public qui a pu profiter du riche programme à commencer samedi par la prestation de l’école de musique sous la baguette de Christophe Toublanc, ensuite Moz Drums a proposé une déambulation plutôt percutante au milieu de spectateurs un peu frigorifiés, mais qui avec Szazszorsep Folksdance, danseurs hongrois accompagnés des musiciens du groupe VILLO ont entrainé celles et ceux qui voulaient dans une ronde revigorante, avant qu’ils ne se dirigent vers la grande scène.
C’est là qu’on a pu voir Passion Coco avec ses musiques d’Amérique du Sud des années 70, en allant jusqu’aux divagations disco. Il a fini de réchauffer l’assistance en attendant Bonga, figure de la musique angolaise qui a saisi l’auditoire grâce à sa voix exceptionnellement éraillée et puissante.
Dimanche, le point d’orgue se trouvait sur la grande scène. En guise d’apéritif, le Balluche Sound System avec sa chanteuse survitaminée a embarqué le public présent, (pour certains depuis 16h) dans un grand voyage rythmique et cosmopolite, mais l’évènement tant attendu était le concert de Bruno Benabar. Une entrée sur scène fracassante entourée de ses six musiciens dont une violoniste Marielle de Rocca Serra, un public tout acquis, dont certaines fans qui le suivent dans toute la France à longueur de concert.
Fidèle à sa tradition et sa gouaille, pendant plus d’une trente il a entrainé la foule dans son univers fait d’anecdotes de la vie courante en mélangeant parfois un humour caustique qui lui appartient et qu’il revendique et que le public accepte bien volontiers et même en redemande.
Roger Pichot
