L’Indre-et-Loire vient de vivre un début d’été très difficile au niveau de la chaleur, avec même de longues heures en alerte rouge. Cela s’est ressenti dans les écoles, avec plusieurs établissements fermés. Dans les maisons ou appartements mal isolés, aussi. Et à l’hôpital Clocheville de Tours, l’établissement pédiatrique de référence en Centre-Val de Loire.
Situé en centre-ville de Tours, le site dédié aux enfants malades est vétuste. C’est de notoriété publique. Il devait même déménager à Chambray-lès-Tours avec le projet de construction d’un bâtiment tout neuf… mais le chantier a été annulé en raison d’un manque de budget. Il faudra donc s’adapter encore de longues années aux locaux actuels, qui seront simplement améliorés par des travaux de rénovation.
Une situation délicate pour les professionnels et les patients. Quand la température extérieure monte, il en est de même derrière les murs : parfois plus de 30° dans les chambres ou dans les espaces techniques comme la pharmacie, sans solution efficace de refroidissement. La CGT du CHU s’en inquiète, surtout si d’autres canicules surviennent dans les prochaines semaines.
« Personne ne pense aux enfants de Clocheville. Nous attendons de la Direction des mesures concrètes et rapides » écrit le syndicat qui reconnait que des climatiseurs mobiles ont été trouvés, ainsi que des ventilateurs ou des couvertures de survie pour occulter les fenêtres. Mais il juge cela très insuffisant : « Difficile d’accepter ce bricolage » s’agace-t-il rappelant qu’une grève a déjà eu lieu en 2023 pour dénoncer les conditions de travail à Clocheville.
« Rien n’a changé depuis. Nous demandons un échéancier concret et un suivi régulier des avancées des travaux » conclut la CGT.
