« Les recours sont en cours de rédaction » : la bataille continue contre le tram B Boulevard Jean Royer à Tours

Si tout se déroule comme prévu par les élus, l’agglomération de Tours aura une deuxième ligne de tram à la fin de l’année 2028, ou au plus tard début 2029. Vendredi 13 juin, la préfecture d’Indre-et-Loire a autorisé officiellement le projet en le déclarant d’utilité public.

Désormais, les plans sont clairs : en cette fin juin c’est le début des premiers travaux d’aménagement sur le parcours reliant La Riche à Chambray-lès-Tours. A partir de mi-juillet, les entreprises vont commencer à préparer les déviations de réseaux d’eau ou de gaz situés en souterrain. Et le gros du chantier débutera en 2026. C’est aussi à ce moment-là que débutera la fabrication des 18 rames sur le site de l’industriel CAF à Bagnères-de-Bigorre.

Malgré l’autorisation de l’Etat qui lui reconnait plus de bénéfices que d’inconvénients, les opposants les plus virulents au 2e tram poursuivent leur bataille. C’est le cas du collectif d’habitants du Boulevard Jean Royer qui ne cesse de rappeler que l’installation des rails sur cet axe était la piste jugée « la plus défavorable » face aux scénarios passant par le Boulevard Béranger ou les Tanneurs (l’option a finalement été retenue car c’était celle qui posait le moins de soucis techniques et sacrifiait le moins d’arbres remarquables).

Dans un communiqué, le collectif annonce « des recours en cours de rédaction » contre la déclaration d’utilité publique, espérant la faire annuler par la justice. « Les données présentées à la population montrent que le choix de ce tracé ne permet pas un nombre de voyages suffisants pour être rentable » affirment les opposant qui dénoncent « le mépris » du maire de Tours pour les riverains ou commerçants (une réunion avec ces derniers est programmée mardi 24 juin, un créneau qui ne convient pas à beaucoup d’entre eux car ils travaillent).

Le collectif des riverains de Jean Royer compte donc aller jusqu’au bout dans son combat, espérant notamment un rendez-vous avec les services de la préfecture. Il faut rappeler que ce genre de procédure est fréquent pour ce type de projet majeur. Cela avait d’ailleurs été le cas avec la première ligne du tram de Tours inaugurée en 2013 : des militants s’étaient même enchaînés aux arbres prêts à être abattus. Finalement, le chantier avait été à son terme et désormais peu de voix critiquent le mode de transport dont les chiffres de fréquentation ne cessent de progresser.

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