C’est la fin d’une longue attente. Ce vendredi 13 juin, le préfet d’Indre-et-Loire a officiellement signé l’arrêté qui déclare d’utilité publique le projet de deuxième ligne de tram reliant La Riche à Chambray-lès-Tours via le Boulevard Jean Royer de Tours ou le quartier des Fontaines.
« Cet acte réglementaire permet la mise en œuvre, en cas de besoin, de procédures d’expropriation des terrains nécessaires à la réalisation du projet » explique le communiqué de la préfecture ce qui signifie donc que le chantier est jugé plus important que les intérêts particuliers « au vu de son bilan coût-avantage positif pour le territoire métropolitain ». Cela veut donc dire que malgré les réserves soulevées par les commissaires enquêteurs pendant l’enquête publique, les services de l’Etat ont estimé que le projet tenait la route.
Interrogé récemment par Info Tours, le maire de Tours Emmanuel Denis estimait qu’avec un aboutissement de la procédure réglementaire en juin, les travaux pourraient commencer à la mi-juillet, soit avec un délai de 15 jours comparé à la date annoncée en 2024.
Pour en savoir plus sur ce sujet, des réunions publiques sont annoncées :
· Jeudi 19 juin 2025 à 19h – Espace Jacques Villeret à Tours
· Mardi 24 juin 2025 à 18h30 – Salle Yves Renault à Chambray-lès-Tours
· Mercredi 2 juillet 2025 à 18h30 – Salle Ronsard à La Riche
· Jeudi 3 juillet 2025 à 18h – Espace Clos Neuf à Joué-lès-Tours
Dans un communiqué publié ce samedi matin, le Syndicat des Mobilités de Touraine – qui porte le dossier – « se réjouit e cette étape décisive qui s’inscrit dans le mouvement de transition sociale et écologique du territoire et renforce son attractivité économique grâce à une offre de mobilité globale adaptée aux besoins. »
La déclaration d’utilité publique ouvre aussi la voie à la réalisation d’une nouvelle ligne de bus à haut niveau de service entre la Place de la Liberté et les Atlantes à St-Pierre-des-Corps. Si les opérations se déroulent comme prévu, tout devrait aboutir d’ici fin 2028 ou début 2029. Le coût total devrait avoisiner les 500 millions d’€.
Il est à noter que malgré cette décision, il est encore possible de faire des recours mais la déclaration d’utilité publique complique les démarches. Ainsi, même en cas de procédure les travaux pourront avancer. Ce n’est pas impossible qu’il y en ait, tant le tram B suscite de fortes oppositions, jugé mal pensé pour son tracé ce qui empêcherait une bonne fréquentation. Celle-ci doit au moins être de 35 000 voyages quotidiens pour assurer une certaine rentabilité.
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