C’est leur 2e action depuis la fin de l’été. Ce jeudi 19 septembre, les services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) sont appelés à se mobiliser pour dénoncer les mesures d’économies voulues au plus haut niveau de l’Etat. Un rassemblement est programmé à midi devant le Palais de Justice de Tours Place Jean Jaurès.
La colère vient d’un plan national annoncé fin juillet avec pour conséquence une diminution des emplois contractuels. « Concrètement, dans notre inter-région, voici les effets de cette décision de la DPJJ : 42 licenciements, 19 contrats décalés (sans garantie), postes de titulaires gelés sans garantie des délais, aucun remplacement de congés maladie ou temps partiel » dénonce le syndicat qui appellent à cette action.
Ils regrettent également le report de l’ouverture d’une unité d’hébergement tourangelle pour mineurs délinquants. Prévue en septembre, on ne sait pas à quel moment elle verra réellement le jour.
« La Justice des Mineurs a besoin de moyens pour faire face à la délinquance juvénile mise au premier plan par notre gouvernement ces derniers mois, voire instrumentalisée à des fins sécuritaires. Nous en appelons à la responsabilité politique pour mettre fin à ce projet violent » écrit encore le SNPES PJJJ FSU.
La mobilisation a reçu le soutien du Parti Socialiste d’Indre-et-Loire. « Dans notre département comme sur l’ensemble du territoire, cette suppression va dégrader fortement la qualité de l’accompagnement de ces jeunes dont les situations sont de plus en plus complexes, de plus en plus précaires » s’alarme le mouvement de gauche.