On a testé le 1er Café Feuillette de France installé Rue Nationale à Tours

Globalement, l’enseigne Feuillette a une bonne image. Née dans le Loir-et-Cher, elle se développe à grande vitesse dans tout le pays se situant dans le haut du panier des boulangeries à débit industriel que sont aussi Ange, Marie Blachère ou La Mie Câline. Très présente dans les zones commerciales, elle est néanmoins absente des centres-villes. Une politique qui a vocation à changer.

Depuis fin août 2024, Feuillette a un premier point de vente urbain. Celui-ci est situé en plein cœur de Tours, dans l’ancienne poste de la Rue Nationale. Un test qui devrait vite faire des petits. Une précision tout de même : il ne s’agit pas d’une boulangerie, mais d’un café.

Comme Starbucks ? Pas vraiment.

Ici, on se rapproche plus du concept d’enseignes type Ekki, Prêt à Manger ou Smaak Selv Service si on cherche dans le local. A gauche de l’entrée, une grande vitrine déborde de sandwichs, salades, verrines dessert et boissons. Et au fond, il y a un comptoir à pâtisseries + boissons chaudes. A emporter, ou à déguster sur place.

Concernant l’ambiance, elle n’est pas si éloignée de ce qu’on trouve chez Feuillette à Joué ou Saint-Cyr : un peu maison de famille vintage avec boîtes de Banania et livres sur les étagères (Les enfants du bon Dieu, Grand cap, La cuisine sans façons, Histoire controversée de la Seconde guerre mondiale…). Le marketing Feuillette est également bien présent avec le livre du fondateur Jean-François Feuillette mais aussi ses bocaux ou tablettes de chocolat.

Nous, on veut tester ce qui sort du labo. Le jour de notre visite, on opte pour un plateau bien garni. Pour le salé, on navigue dans la sélection comprenant salade césar (8€), bagel poulet (6€) ou sandwich focaccia saumon (6€) pour finalement choisir la tartine focaccia tomate-anchois à 6€. Dommage, le pain n’est pas assez cuit et le côté aérien de cette spécialité italienne semble s’être perdu en route.

Pour les desserts, on joue la gourmandise avec un duo de pâtisseries : un Paris-Brest (4€) et une barquette praliné noisette (3€). Le premier est une bombe de sucre, et le 2e, trop lourd, échoue à nous ramener en enfance. Un combo que l’on aurait pu compléter par le test de l’étrange latté flan vanille, voire du latté Paris-Brest (5€) mais, clairement, on n’était pas prêt.

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