Il y a quelques semaines, une étude de Vinci Autoroutes nous montrait que le covoiturage était encore loin de rentrer dans les habitudes tourangelles. 93,8% des véhicules empruntant l’A10 à Tours n’embarquent qu’une seule personnes. C’est 10 points de plus que la moyenne nationale. Seule Nantes fait pire avec 95,5% d’autosolistes sur l’A11. On est à 77,7% en Île-de-France, 73,9% à Toulon dans le Var, la ville N°1 du classement (l’étude a été réalisée entre 7h et 10h du matin).
Ce constat est confirmé par de nouvelles données à la suite d’une étude commandée par 3 géants du numérique : Blablacar pour le covoiturage, Le Bon Coin pour l’achat/revente d’objets de seconde main et Too Good To Go pour éviter la gaspillage alimentaire. Les trois applications ont examiné leurs données afin de savoir dans quelles villes elles étaient le plus utilisées rapport au nombre d’habitants. Résultat : Bordeaux, Grenoble et Lyon sont en tête du classement. Tours n’arrive qu’à la 16e place, et perd 6 rangs en un an.
Ce constat ne suffit pas à dire que les habitantes et habitants de Tours manquent de conscience écologique et ne font pas de gestes pour améliorer leur empreinte écologique mais c’est peut-être un signe qu’il y a des progrès à faire.
A noter aussi que ces applications qui dominent leurs secteurs ne sont pas les seules à pouvoir fournir ce type de service. On peut par exemple citer des initiatives comme le groupe Facebook Parallèle pour la seconde main, sans oublier les associations comme Active, Emmaüs ou les Ressourceries. Pour le gaspillage alimentaire, l’application Phenix propose le même type d’offre (des paniers d’invendus à prix cassés).
Ainsi, globalement, le recours à ces réflexes d’économie circulaire ou de partage de trajets s’intensifie, surtout en période de forte inflation. Ainsi, l’étude montre que la principale motivation d’utilisation de ces plateformes c’est de faire des économies. Mais la volonté de préserver l’environnement n’est pas loin derrière.
