Après les Urgences, le service de chirurgie digestive ou encore l’hôpital Clocheville, plusieurs autres services ont rejoint le mouvement de grève du personnel qui touche le CHU de Tours. Dernier en date : le service cardiologie a rejoint le mouvement, tout comme la réanimation pédiatrique…
Ce mardi 28 novembre, pour rendre visible ce mouvement de colère qui dure depuis plusieurs mois dans certains services, les syndicats avaient appelé à un rassemblement dans le Hall de l’hôpital Trousseau à 14h15. Un rassemblement symbolique de quelques dizaines de membres du personnel, accompagnés par les différents syndicats (Sud, CGT, F0…) à travers lequel ils ont voulu rappeler ce qui les a amenés à se mettre en grève.
Toutes et tous évoquent alors un épuisement lié aux suppressions de poste (970 en moins depuis 2016 selon le syndicat Sud) mais aussi aux manques de moyens. « Tout ceci épuise les salariés, aujourd’hui on est à 11% d’absentéisme, on ne peut plus continuer à donner des soins convenables dans ces conditions » déplore-t-on ainsi du côté de la CGT.
« Il faut à la fois recruter immédiatement 200 personnes mais aussi acheter du matériel supplémentaire » poursuit les membres du syndicat.
Du côté de Sud on déplorait également la pression mise sur le personnel gréviste, avec une note à l’appui de responsables de services ordonnant de ne pas manifester en tenue de travail. Un point de plus qui s’ajoute selon les représentants, à une forme de mépris : « la directrice générale refuse de rencontrer le personnel » avancent-ils en référence à la demande de rencontre qu’ils ont refusé auprès de la direction tant que le personnel non syndiqué ne serait pas convié.
Bref, la colère est là et n’est pas prête de retomber avancent encore les grévistes du jour qui évoquent un mouvement général touchant également les hôpitaux de Brest ou Lorient. « Au gouvernement d’agir également pour préserver la santé publique » concluent-ils.