[En vitrine] Un petit goût de Madagascar sur les marchés de Touraine

[En vitrine] c’est la rubrique d’Info Tours dédiée à l’actualité commerciale en Indre-et-Loire.

 

De Madagascar on connait bien la vanille ou le chocolat. Mais la grande île de l’océan Indien regorge de richesses. Il n’est pas question ici de ses nombreuses espèces animales endémiques comme les lémuriens, ou de ses paysages fantastiques entre plateaux, plages paradisiaques et forêts luxuriantes. Mais bien de la diversité de ses plantes et autres produits culinaires.

Ces articles, Ando Rajoelina les vend depuis peu sur plusieurs marchés de Touraine (notamment les Halles de Tours le mercredi, Velpeau ou Strasbourg le jeudi, Amboise le vendredi, Beaujardin le samedi, Rabelais le dimanche). Ancienne pharmacienne à Ballan-Miré, cette Tourangelle née à Madagascar a rejoint la France alors qu’elle était encore bébé mais elle est restée proche de son pays d’origine où elle a toujours de la famille (elle retourne d’ailleurs la voir en cette fin d’année 2023).

Pour expliquer son changement de carrière, la commerçante évoque « un besoin de retour aux sources ». Sur l’étal de son camion, ce sont les produits à base de plantes qui prennent le plus de place : infusions, cosmétiques (pour la barbe, les cheveux, la peau), savons, épices… « Il y a beaucoup de produits que les gens ne connaissent pas comme le poivre sauvage. Je suis là pour les conseiller » détaille Ando Rajoelina qui se fournit auprès d’importateurs en disant apporter un grand soin à la qualité de ce qu’elle sélectionne. C’est donc le cas pour la vanille (autour de 15€ en gousse, en poudre ou en extrait), le chocolat (autour de 7€ la tablette) mais aussi les confitures et le miel (goûtez par exemple le miel de baobab).

A L’Arbre du Voyage, en écho au surnom d’une espèce d’arbre malgache, on trouve également de la mangue séchée, des huiles essentielles… Les produits de base viennent forcément de Madagascar, même si leur transformation se déroule parfois ailleurs (en particulier pour les cosmétiques).

« Mon critère c’est que ce soit le plus direct possible » explique la commerçante qui profitera sans doute de son séjour automnal pour démarcher directement certains producteurs. Après quelques mois d’activité, le bouche-à-oreille commence à faire son œuvre : « J’ai des gens qui reviennent. C’est une niche c’est sûr, mais ils cherchent cette spécificité » nous dit Ando Rajoelina qui participera également à quelques événements comme la foire aux plantes des Bretonnières le 1er mai à Joué-lès-Tours.

Olivier Collet

À lire sur Info Tours

Suivez l'actualité en temps réel

La météo présentée par

TOURS Météo

Recherche

StorieTouraine - L'actu en résumé

Inscription à la newsletter

Agenda