Au-delà des sujets sur le stationnement (voir ici et là), du tarif des cantines ou des questions de pollution, il a été aussi question de don à SOS Méditerranée, de trottinettes en libre-service ou encore d’espaces sans tabac aux abords des écoles…
La charte de déontologie reportée
Le conseil aurait dû valider la nouvelle charte de déontologie des élus de la ville de Tours lors de cette soirée. Cette charte qui s’inscrit dans la loi 3DS sur la transparence de la vie politique, entendait notamment rassembler dans un document les bonnes pratiques : par exemple n’accepter aucun cadeau, ni de déjeuner dans le cadre du mandat, déclarer ses revenus, si l’élu a un logement social…
Finalement sur demande de tous les groupes d’opposition n’ayant pas été intégrés dans la préparation du document, la charte est remise à plus tard après un travail en commission avec les élus des différents groupes.
En attendant cela, les élus ont néanmoins valider le nom du déontologue retenu : il s’agit de Maitre Gérard Cebron de Lisle, ancien avocat en droit public et ancien avocat de la ville, qui aura donc la charge de faire appliquer cette charte future.
Un don à SOS Méditerranée fait parler
Alors qu’une délibération portait sur un don de 8 000 euros et une adhésion de la ville de Tours à la plateforme de l’association SOS Méditerranée était à l’ordre du jour, celle-ci a entrainé un débat conduisant à un gel de la décision votée jusqu’au mois de juin. La raison : le tribunal administratif de Paris a condamné récemment la ville de Paris pour une adhésion similaire au titre que SOS Méditerranée n’était pas qu’une simple ONG et que la Ville de Paris a pris parti dans un conflit international à travers la subvention qu’elle a voté. Conséquence, la délibération tourangelle est adoptée mais la subvention est bloquée jusqu’en juin, le temps que la ville analyse les conséquences de la décision du tribunal administratif sur celle-ci.
Florilège Vocal : la ville assume
Interrogé lors des questions aux habitants sur la fin du Florilège Vocal, l’adjoint à la culture, Christophe Dupin a assumé pleinement la situation qui a contraint l’association à mettre fin à cet événement musical existant depuis plus de 50 ans. Pour l’élu, les difficultés du Florilège Vocal ne datent pas d’aujourd’hui, il évoque même « un événement en perte de vitesse avec seulement 200 choristes contre 800 par le passé, un public moindre et des difficultés financières… » L’élu explique avoir proposé à l’association organisatrice de passer en biennale ce qu’elle n’aurait pas voulu.
Les trottinettes en libre-service c’est non
Nous vous l’annoncions dans notre article de lundi 27 mars, les vélos en libre-service devraient faire leur retour à Tours. Les élus ont en effet validé la convention avec le syndicat des mobilités pour choisir un opérateur capable de déployer le service sur le territoire. Une délibération au cours de laquelle est venue la questions des conflits d’usage, entre les différentes mobilités. La question d’une mise en place de trottinettes en libre-service s’est posée ainsi. Christophe Boulanger a expliqué que ce n’était pas à l’ordre du jour, car il fallait avant des espaces dédiés aux mobilités douces pour éviter justement ces conflits de voirie.
Des espaces sans tabac aux abords des écoles
La ville de Tours fait la chasse au tabac aux abords des écoles. Les élus ont en effet adopté un partenariat avec le Comité d’Indre-et-Loire de la Ligue contre le cancer pour mettre en place des zones d’espaces sans tabac devant les écoles de la ville. Le comité d’Indre-et-Loire de la Ligue contre le cancer va donc lancer une démarche de repérage des zones concernées, d’achat de signalétiques « espaces sans tabac » mais aussi des actions de prévention.
En Indre-et-Loire ce dispositif existe déjà à Ballan-Miré, Véretz, Larçay, Saint-Paterne-Racan, Pocé-sur-Cisse et Ligueil.
