En ouverture du conseil municipal de Tours, ce lundi 27 mars, les débats se sont échauffés autour des actions écologistes de ces derniers jours. L’élu d’opposition LR, Olivier Lebreton a ainsi attaqué son propos d’ouverture de séance en revenant sur le jet de peinture de membres du collectif Dernière Rénovation sur les murs de la Préfecture, pour dénoncer l’inaction climatique des pouvoirs publics (c’était mercredi 22 mars à la mi-journée).
L’élu LR a interpellé le maire de Tours Emmanuel Denis lui reprochant de ne pas avoir condamné cette action de jeunes militants écologistes. Olivier Lebreton en a profité pour faire un parallèle avec ce qui s’est passé ce week-end à Sainte-Soline où la manifestation contre les méga-bassines destibnées à stocker l’eau pour les cultures a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. L’élu d’opposition de Tours a ainsi accusé les élus de la majorité de cautionner les actions radicales, se disant pas étonné dans la mesure où « des élus bloquent le tramway lors de manifestations à Tours. »
Réponse du maire de Tours au sujet de Sainte-Soline : « Je condamne les casseurs mais je pense que le déploiement disproportionné des forces de l’ordre a conduit aux affrontements. »
« Je suis pour le dialogue, l’écoute et la concertation et je suis pour les manifestations pacifiques » a-t-il encore précisé avant de revenir sur l’action de Dernière Rénovations sur les murs de la Préfecture : « Je ne condamne pas mais ne cautionne pas cet acte qui a nécessité l’intervention des services de propreté. Cependant, il faut faire un pas de côté pour comprendre l’action de ces jeunes qui ont agi à visage découvert et n’ont pas opposé de résistance. Je fais la distinction par exemple avec ce qui s’est passé pour le local LGBTI Touraine qui a été complètement dégradé sans revendication (Rue des Tanneurs), avec un acte lâche que je condamne totalement. »
