Le président du Conseil Départemental espère « le plus vite possible ».
Cette semaine le maire RN de Perpignan a défié les autorités en annonçant la réouverture gratuite de 4 musées pour dénoncer l’absurdité des mesures anti-Covid du gouvernement. Depuis des semaines, les acteurs culturels s’impatient de pouvoir reprendre leur activité. L’Indre-et-Loire ne fait pas exception, avec ses châteaux et musées prestigieux. « Nous souhaitons une réouverture le plus rapidement possible. Un protocole renforcé vaut mieux qu’une fermeture qui se poursuit. » lance le président du Conseil Départemental Jean-Gérard Paumier, gestionnaire de 8 sites dont la Forteresse Royale de Chinon, la Cité Royale de Loches ou le Prieuré St Cosme à La Riche.
Rouvrir vite oui, mais pas au point de faire un coup de force : « Je fais confiance aux autorités » nous dit l’élu qui rappelle que les grands sites ligériens avaient été les premiers à accueillir du public en mai 2020, au moment du déconfinement, grâce à un accord avec la préfecture.
Partant du principe que « les visiteurs respectent strictement les consignes », l’idée de Jean-Gérard Paumier serait de renouveler l’expérience pour relancer l’activité touristique (et l’économie du secteur, par exemple celle des hôtels). Il suggère d’adapter les consignes aux lieux de visites : « Quand vous êtes à La Devinière, vous ne rentrez pas à 10 dans la chambre de Rabelais mais la situation est différente dans les grands espaces de la Forteresse de Chinon » dit-il en guise d’exemple.
Une campagne de pub à destination du public parisien
En prime, le Conseil Départemental d’Indre-et-Loire annonce le renouvellement d’une opération pour distribuer 15 000 tickets d’entrée dans des sites emblématiques tourangeaux, soit un budget de 120 000€ : « Pour eux c’est un ballon d’oxygène de trésorerie mais pas une simple subvention car ça leur amène vraiment des visites. » Les pass seront offerts à certains publics (on pense en particulier aux personnes précaires) ou mis en jeu lors de concours et ce dès que le gouvernement autorisera de nouveau l’ouverture des sites touristiques. La première campagne du genre avait été un succès avec – selon l’élu – une utilisation totale des billets édités. La seconde sera complétée par une opération publicitaire pour les lieux publics et privés, notamment dans le métro parisien.
S’il apparait peu probable de voir du monde dans les allées des châteaux et musées pendant les vacances de février, l’espoir d’accueillir du public aux vacances d’avril reste entier.