La question de la reprise des salariés reste en suspens…
Entre l’association Courteline et la société Telligo qui a récupéré la gestion de l’accueil périscolaire et de loisirs, le torchon brûle. A moins de deux mois de la reprise des activités par la société parisienne qui a remporté l’appel d’offres pour le quartier Mirabeau, l’inquiétude demeure en effet autour de la reprise des salariés actuellement en poste sur le secteur comme nous vous l’expliquions dans la semaine.
Si Telligo par l’intermédiaire de son présidentCédric Javault plaide la bonne foi et rejette la faute sur Courteline (lire notre article de mercredi), l’association tourangelle accuse Telligo de ne pas respecter le marché de l’appel d’offres remporté et assigne cette dernière en justice. Le Conseil d’Administation de Courteline a en effet décidé d’envoyer une requête auprès du Tribunal de Grande Instance de Nanterre.
Un tournant juridique dans le conflit entre les deux structures que Jean Chausson le directeur de Courteline justifie : “Telligo sont dans l’obligation de reprendre l’ensemble des salariés sur Mirabeau, qu’ils soient à temps complet ou partiel, ce qu’ils ne semblent pas prêts à faire”.
Et le directeur de Courteline de réagir aux propos tenus par le président de Telligo. “Tous nos salariés sur Mirabeau travaillent à 100% sur ce secteur contrairement à ce qu’affirme Cédric Javault” avance-t-il documents à l’appui tout en nous montrant les nombreuses lettres envoyées à Telligo depuis la fin du mois de mai.
Du côté des salariés de Courteline affectés à Mirabeau, les propos corroborent ceux de Jean Chausson, plusieurs ayant souhaité réagir aux déclarations de Cédric Javault, en évoquant des “allégations graves”. Ils affirment aussi en effet que leur travail ne concernait que le secteur Mirabeau. Des salariés choqués également nous disent-ils par le fait de devoir démarcher eux-mêmes le nouvel opérateur pour conserver leurs emplois.
Des salariés en colère qui sont appelés à se rassembler samedi 7 juillet entre 10h et 15h place Jean Jaurès, à l’appel de la section syndicale de la CFDT et la délégation unique du personnel.
Mathieu Giua